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Good Morning Coach – La mémoire de travail

Article publié le 29 juin 2020 (mis à jour le 01 février 2023) - 0 commentaires
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Il existe 3 types de mémoire – la mémoire sensorielle, la mémoire de travail et la mémoire à long terme – qui sont toutes utiles quand vous apprenez. 

Comme nous l’avions vu dans la vidéo précédente, il existe 3 types de mémoire – la mémoire sensorielle, la mémoire de travail et la mémoire à long terme – qui sont toutes utiles quand vous apprenez. 

La mémoire de travail permet à l’information d’acquérir une signification :  c’est une véritable unité d’analyse et de traitement qui permet de trier, structurer et organiser l’information. Mais cet espace dispose d’un nombre de places limité : en moyenne, le nombre d’éléments que l’on peut restituer immédiatement après les avoir entendus, par exemple une liste de mots ou de chiffres  est limité à 7 environ. C’est ce qu’on appelle l’empan mnésique. Au-delà de cette quantité, la mémoire de travail sature et se bloque. Le stress, la fatigueles préoccupations et les distractions peuvent aussi diminuer l’efficacité de cette mémoire de travail : celle-ci est déjà en quelque sorte « pré-occupée » et littéralement indisponible pour retenir de nouvelles informations. 

Comment tirer le meilleur de sa mémoire de travail  ?  

  • S’il est très difficile d’augmenter son empan mnésique – c’est-à-dire le nombre d’éléments que l’on peut retenir à la fois  on peut tout à fait optimiser l’efficacité de sa mémoire de travail. Le regroupement de données est pour cela un moyen excellent, que vous utilisez d’ailleurs spontanément :  pour donner votre numéro de téléphone, vous allez l’énoncer en nombres plutôt qu’en chiffres pour limiter le nombre d’éléments à traiter et faciliter le travail de mémorisation de votre interlocuteur ! 

  • Pour mémoriser des informations qui ont peu de lien les unes avec les autres – comme une liste de dates, de faits, de termes techniques – il faut réussir à créer ce lien : cela vous permettra de donner du sens à cet ensemble d’informations. Par exemple, en créant une phrase mnémotechnique ou en inventant une histoire ou une chanson. 

  • Pour faciliter la mémorisation, essayez d’associer les mots ou les informations à retenir avec des images ou des sonsPar exemple, si vous devez retenir les noms des capitales d’Europe, associez chaque nom à une image ou un souvenir personnel ou jouez sur la sonorité du mot. Trouvez des associations que vous trouvez drôles, ou absurdes, c’est ce qui marche le mieux ! 

  • Pour que votre mémoire de travail soit au top de ses capacités, ne la surchargez pas : isolez-vous autant que possible du bruit et des distracteurs de votre environnement (télévision, musique forte, notifications de téléphone), prenez du temps pour évacuer votre stress et vos préoccupations quotidiennes
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