Les 10 erreurs à éviter dans le choix de son orientation post-bac
Faire un choix d’orientation post-bac est une étape importante pour les lycéens et leurs familles. Pour nombre d’entre eux, cette décision est souvent marquée par de l’incertitude et du stress, notamment avec Parcoursup, qui gère une grande partie des candidatures. Il est donc nécessaire d’éviter certaines erreurs pour faire un choix éclairé, et éviter les regrets. Acadomia peut vous accompagner dans votre réflexion et dans vos démarches. Voici donc les 10 erreurs à éviter dans le choix de son orientation post-bac.
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Choisir ses études en fonction des attentes des autres
Une erreur courante est de choisir ses études en fonction des attentes de la famille, des amis ou même des enseignants, plutôt qu’en fonction de ses propres désirs et aptitudes. Bien qu’il soit important de recevoir des conseils, la décision finale doit être personnelle. Si une orientation est choisie uniquement pour faire plaisir à autrui, cela peut entraîner un manque de motivation, des difficultés à s’adapter, menant à une réorientation ou à un échec.
Il est donc essentiel de prendre le temps de réfléchir à ses propres intérêts, à ses compétences et à ses ambitions. Une orientation réussie est avant tout celle qui correspond à ses passions et à ses projets futurs.
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Faire ses vœux d’orientation sans bien réfléchir
Le processus d’orientation post-bac peut être stressant, d’autant plus que l’année de terminale passe vite. Choisir rapidement ses études sans avoir bien exploré toutes les options disponibles peut entraîner des regrets.
Avant de faire un choix, mieux vaut donc prendre le temps de se renseigner : aller au CIO (Centre d’Information et de Documentation), aller à des portes ouvertes, aller à des salons spécialisés dans l’enseignement supérieur, prendre rendez-vous avec un conseiller d’orientation, etc.
Négliger son dossier Parcoursup
Une erreur fréquente est de négliger l’importance de son dossier sur la plateforme Parcoursup. Un dossier incomplet ou mal renseigné peut entraîner un refus ou une orientation moins favorable.
Respecter les délais et avoir un dossier bien ficelé et bien complet augmente les chances d’obtenir les propositions d’orientation de son choix.
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Choisir une formation sans considérer le projet professionnel
Le choix doit être guidé par un projet professionnel concret. Ne pas prendre en compte l’avenir et les débouchés peut rendre l’orientation post-bac plus compliquée à long terme. Par exemple, certaines formations offrent une multitude de débouchés, tandis que d’autres, plus spécialisées, peuvent restreindre les opportunités d’emploi. L’élève travaille cela tout au long de son lycée, notamment lorsqu’il doit choisir ses spécialités ou sa série technologique en première. Mais pas que : des moments forts sur la découverte des métiers peuvent, par exemple, lui être profitables.
Sous-estimer l’importance des matières importante dans sa filière en lycée général et technologique
Certaines matières sont incontournables pour accéder à certaines formations. C’est, par exemple, le cas des mathématiques dans les écoles d’ingénieurs ou des langues dans les écoles de commerce. Négliger ces matières ou ne pas faire de remise à niveau peuvent compromettre le choix d’orientation.
Témoignage d’un parent
Choisir une orientation uniquement selon la réputation de l’établissement
Beaucoup d’élèves et leurs familles se laissent influencer par la réputation d’un établissement. Cette dernière ne garantit pourtant pas toujours une expérience académique satisfaisante. Ce qui compte aussi, c’est que la formation réponde aux attentes et au profil de l’élève.
Ignorer les possibilités de réorientation
Beaucoup d’élèves pensent que leur orientation post-bac est définitive. Cependant, il est important de garder à l’esprit que la réorientation est possible, même si elle peut demander un peu d’effort. De nombreuses formations offrent des passerelles, des admissions parallèles ou des possibilités de changer de spécialité en cours de parcours. Bref, si l’orientation choisie à l’issue de la terminale n’est finalement pas la bonne, il est toujours possible d’en changer. La future vie professionnelle du jeune ne se joue pas là.
Sous-estimer l’importance des stages et expériences professionnelles
Les stages et les expériences professionnelles sont des éléments clé dans la construction d’un projet professionnel solide. Il est donc important de se renseigner sur les possibilités de stage ou d’alternance dans ses décisions d’orientation.
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Ne pas prendre en compte les conditions de vie étudiante
Les conditions de vie étudiante (logement, frais de scolarité, coût de la vie, transport) sont souvent négligées lors du choix de l’orientation post-bac. Choisir une formation sans tenir compte de ces facteurs peut engendrer des difficultés pratiques, notamment pour les étudiants qui doivent quitter leur domicile familial. Se renseigner sur les bourses et autres aides financières possibles, permet d’anticiper d’éventuelles difficultés. Dans certains cas, mieux vaut aussi s’assurer que l’enfant sera assez mature pour pleinement s’assumer.
Ne pas tenir compte du mode d’apprentissage
Le mode d’apprentissage est un facteur important à prendre en compte. En effet, certaines formations privilégient l’apprentissage théorique en cours magistraux (faculté), tandis que d’autres sont plus orientées vers la pratique (BTS, BUT, écoles d’art). Savoir avec quoi on est le plus à l’aise – du magistral vs des projets de groupe, des travaux pratiques ou des stages – permet de choisir en conscience.
Le choix de l’orientation post-bac est donc une étape importante et parfois difficile. En évitant les erreurs courantes mentionnées dans cet article, cela devrait être plus simple.
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Les réponses à vos questions
Si votre enfant n’a aucune idée d’orientation post-bac, il peut travailler avec vous ou avec des professionnels (conseiller d’orientation en centre d’information et de documentation, ou auprès d’Acadomia, professeur principal) à l’identification de ses centres d’intérêts, de ses passions, de ses motivations, des matières scolaires qui l’intéressent le plus. Vous pouvez l’accompagner à des salons étudiants, ou lui faire faire des stages, par exemple.
Le choix des spécialités au lycée doit être réfléchi en fonction des études post-bac envisagées. Toutes les informations sont présentes sur Parcoursup. Il convient de se renseigner dessus dès la classe de seconde. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à en parler au professeur principal de votre enfant. L’objectif pour lui : que ses vœux de poursuite de formation au lycée soient les plus cohérents avec ce qu’il envisage pour la suite.
Rater sa seconde générale n’est pas une fatalité. Un redoublement est possible dans la même classe, de même qu’une réorientation en seconde professionnelle, en vue de passer un bac pro. Ce qui compte le plus, c’est le projet et les motivations du jeune. À ce sujet, du soutien scolaire en tête-à-tête avec un prof particulier expérimenté peut lui être d’une grande aide.
Le choix d’orientation après la 3ème dépend en grande partie du projet et des résultats scolaires de l’élève. Si toutefois, le conseil de classe ne statuait pas sur l’orientation choisie par la famille, il y a toujours la possibilité de passer en commission d’appel. Un conseiller d’orientation Acadomia peut vous aider à y voir plus clair.
