Anticiper ses choix d’orientation en première

Article publié le 02 décembre 2019 (mis à jour le 11 juillet 2023) - 0 commentaires
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La première est l’année idéale pour entériner son projet d’orientation : moins lourde en matière de décisions.

Moins lourde en matière de décisions, la première est l’année idéale pour entériner son projet d’orientation. Elle doit permettre d’aborder le sujet avec plus de tranquillité et de temps et d’anticiper sereinement les choix définitifs de terminale 

Dès le premier trimestre  

Se donner les moyens de ses ambitions 

Pour avoir le plus large choix possible en terminale, il est important de faire une bonne année de première, puisque les bulletins des trois trimestres de l’année seront pris en compte dans le dossier d’admission postbac.  

Il s’agit donc de se mettre au travail dès le début de l’année afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.  

Chercher à se connaître 

Il faut aussi prendre le temps de s’interroger sur ses goûts et ses priorités, ses atouts ou ses faiblesses, pour choisir une voie qui corresponde suffisamment à sa personnalité.  

Faire le point sur ses compétences (matières fortes, façon de travailler, qualités reconnues par les proches…) et ses appétences (matières préférentielles, activités extra-scolaires, rêves, ambitions…) est donc indispensable.  

Faire de son orientation une affaire personnelle 

De nombreux dispositifs sont proposés comme aide à la réflexion, mais les choix doivent avant tout se fonder sur des démarches personnelles. 

Être curieux et actif est indispensable pour réussir son orientation : aller chercher l’information, se déplacer, questionner, effectuer des stages… Et c’est une excellente habitude à prendre avant l’entrée dans le supérieur, où il est crucial de savoir se prendre en main ! 

Profiter des semaines de l’orientation 

Elles sont organisées en novembre (mais aussi en janvier-février) dans chaque établissement. Si celles-ci sont en priorité destinées aux terminales, les élèves de première sont invités à y participer pour nourrir leur réflexion. Elles sont par exemple l’occasion de rencontrer des représentants d’universités ou d’écoles (enseignants, élèves ou anciens élèves). 

Se rendre aux salons de l’orientation 

Organisés à partir du mois de novembre, ils sont l’occasion de s’informer sur un grand nombre de formations supérieures : les universités, les IUT, les écoles publiques et privées, etc, viennent y présenter leurs formations. L’abondance de l’offre peut dérouter : préparer sa visite est donc indispensable afin qu’elle ne soit pas une perte de temps. 

 

À partir du deuxième trimestre 

Anticiper le choix des spécialités de terminale 

Chaque élève de première générale devra choisir les deux spécialités qu’il souhaite conserver en terminale, ce qui détermine en partie le champ des possibilités postbac. Pour s’en faire une idée, on peut consulter le site Horizon 21e qui permet de tester des combinaisons de spécialité afin de savoir à quelles formations ou métiers elles peuvent mener. 

Participer aux journées portes ouvertes 

Aller « sur le terrain », c’est-à-dire se rendre aux journées portes ouvertes des établissements supérieurs que l’on envisage d’intégrer après le bac, est particulièrement riche d’enseignements : c’est l’occasion d’assister à des cours, de visiter des locaux, de rencontrer enseignants et étudiants pour savoir si l’on parvient à se projeter dans une formation. 

Solliciter les enseignants 

Les enseignants sont des interlocuteurs précieux pour discuter de son projet, et pas uniquement pour savoir si son niveau scolaire correspond à la filière envisagée. Ils sont aussi là pour guider, encourager, renseigner sur tel ou tel établissement postbac, qu’ils peuvent connaître grâce aux retours de leurs anciens élèves. Le conseiller d’orientation de l’établissement est également une aide. 

Démythifier le monde du travail 

Cet univers peut sembler lointain, fermé, voire effrayant. Entrer en contact avec des professionnels, évoquer la réalité concrète de leur quotidien, est le meilleur moyen pour corriger ses représentations. Outre les forums des métiers organisés par certains lycées, la famille et l’entourage peuvent servir d’intermédiaires. 

 

Au troisième trimestre 

Faire une première sélection 

Au troisième trimestre, le projet ne sera peut-être pas encore très clair. L’idéal serait d’avoir déterminé 3 à 4 secteurs d’activité de prédilection, qui seront encore réduits durant le premier trimestre de terminale.  

Faire appel à des professionnels de l’orientation 

Pour sortir d’une irrésolution qui peut être paralysante, mieux vaut se tourner vers une aide professionnelle et individualisée, avec tests et entretiens personnalisés à l’appui. Acadomia propose ainsi plusieurs solutions d’accompagnement encadrées par des professionnels de l’orientation, afin de répondre aux différents besoins des élèves. 

Dépassionner le débat  

Si la définition d’un projet d’études est un sujet essentiel à ne pas prendre à la légère, il ne doit pas devenir source d’anxiété.  

Choisir une orientation à 17 ou 18 ans est bien sûr difficile (et il est normal d’hésiter, de craindre de ne pas trouver « sa voie ) mais le droit à l’erreur existe : des solutions sont proposées aux étudiants qui souhaitent se réorienter en cours d’année.  

Par ailleurs, une année postbac qui n’aboutit pas ne doit pas être vécue comme un échec, mais comme le moyen d’en apprendre plus sur soi et ses préférences.  

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