Améliorer la compréhension des documents
À l’école primaire, prendre le temps de comprendre
En primaire, la fonction première du document est surtout illustrative : photographie, œuvre artistique, petit schéma, dessin, objet, etc. Ainsi, on va illustrer l’apprentissage des sons et des mots avec des images en rapport direct : « fraise » pour le son « f », « poire » pour le son « oi », etc.
Peu à peu, des documents sont utilisés comme outils pour les apprentissages avec un objectif bien déterminé : un schéma de l’appareil respiratoire à compléter, un trajet à indiquer sur un plan pour se repérer dans l’espace, etc. Les enfants peuvent avoir du mal à se faire à ce type de travail, en particulier ceux atteints de dyslexie ou de dyspraxie.
Les enseignants savent de mieux en mieux adapter les documents aux handicaps en utilisant des tailles de police plus grandes, des contrastes de couleur, ou encore avec un accompagnement spécifique pour mettre leur élève en situation de réussite.
Au collège et au lycée, savoir analyser, synthétiser et interpréter des documents
À partir du collège, les élèves sont confrontés à des documents de plus en plus multiples et à des textes de natures très variées. Tableaux, graphiques, schémas, œuvres d’art, cartes, documents iconographiques multiples (photos, dessins de presse, caricatures, affiches, tableaux, etc.) émaillent leur quotidien.
Les compétences de compréhension à mettre en œuvre pour tous ces types de documents sont nombreuses.
Les principales sont les suivantes :
- prélever des informations, ce qui relève de l’explicite ;
- traiter ces informations en les analysant, ce qui relève de l’implicite (ou des inférences).
Ces inférences, ce sont tous les non-dits, les sous-entendus, les références et allusions qui parfois font appel à des connaissances, à des éléments de culture extérieurs au document, souvent déjà vus au cours de la scolarité de l’élève. Et ce sont elles qui donnent le sens profond du document.
Si le numérique, grâce aux recherches sur Internet, peut être un véritable allié pour mieux comprendre un document, attention à ne pas tomber dans la facilité. En effet, la tentation de vouloir chercher des solutions et réponses toutes faites face à un document un peu obscur, plutôt que de s’y confronter, peut être grande.
Cela enlève toute démarche intellectuelle et ne fait pas travailler les interconnexions neuronales qui, à force d’être sollicitées, se renforcent et augmentent la vitesse de traitement d’une information.
À ce titre, la méthode « QQCOQP » expliquée ci-après est pleine de bons conseils pour mieux comprendre un document.