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Vaincre la peur de l’échec… et savoir rebondir
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En effet, dans toutes nos activités, mais particulièrement quand elles comptent pour nous, l’enjeu de réussir est omniprésent : nous devons « y arriver ». Sinon, notre petite voix intérieure s’empresse d’en tirer des conclusions alarmantes ou négatives. Ces pensées nous empêchent très souvent d’aller au bout de ce que nous avions entrepris. Nous n’osons pas jouer la deuxième note après avoir joué la première.
Qu’est-ce (vraiment) que l’échec ?
Si l’on s’attache à l’étymologie du mot, « échec », par glissement sémantique, vient de l’arabe sheykh (le roi) et dérive du jeu de table indo-persan. L’expression « échec et mat » signifie « le roi est mort » − après s’être livré à une bataille stratégique et symbolique. Par extension, quand on est en échec, comme sur le plateau, on est encerclé, paralysé : c’est la fin d’une action qui ne peut plus aboutir, en clair la défaite complète. Pourtant, l’échec n’est souvent que partiel ou relatif. Il est surtout, tout comme son opposé apparent, la réussite, une chose très subjective. Donner sa propre définition de la réussite est déjà un beau défi.
En quoi la peur de l’échec réside-t-elle ?
Comment limiter le risque (et la peur) de l’échec ?
Quelques méthodes et astuces plus concrètes pour parvenir à surmonter sa peur de l’échec et prendre confiance en soi :
- Se donner du temps pour réussir : vous ne parlez toujours pas un anglais professionnel impeccable ? Se former à l’apprentissage d’une langue peut se faire toute la vie, mais il faut être patient. Parfois, les résultats ne sont visibles qu’après quelques mois.
- Avoir un regard (suffisamment) objectif sur soi pour identifier ses domaines de compétence et ce qu’il faut encore travailler pour s’améliorer.
- Accepter si nécessaire de repartir de zéro : le « start from scratch », comme on l’entend parfois en entreprise, est souvent la bonne option pour reconstruire ou innover.
- Dompter la peur du regard des autres: c’est de votre vie qu’il s’agit, et les autres auront toujours une remarque, un commentaire ou plus à vous faire. Les critiques littéraires ont rarement écrit un livre mais ils aident à penser l’œuvre et le projet littéraire. Vous êtes un peu ce livre…
- Évaluer ses exigences… de perfection. Visez ce qui est atteignable et à votre portée et faites preuve de lâcher prise, écoutez vos émotions et pensez au résultat de votre courage : votre épanouissement personnel.
- Avoir le courage de faire et d’agir : l’inaction ne mène ni à l’échec… ni au succès. La solution ? L’action.
- Progresser par étapes pour persévérer. Se fixer des objectifs progressifs et réalistes permet de limiter les risques d’abandon et d’échec. La durée est votre alliée, mener un projet à bien mérite réflexion et temps.
- Suivez vos intuitions et passez à l’action quand vous êtes prêt, c’est aussi ça surmonter la peur.
La crise sanitaire, un contexte propice à la prise de risque ?
La crise sanitaire mondiale que nous avons vécu a rayonné sur nos vies personnelles et professionnelles. Les salariés français ont remis en question leur qualité de vie et leurs choix individuels dans ce contexte inédit. Ainsi, selon une étude du CSA*, 1 actif sur 5 est en reconversion professionnelle et 1 sur 2 ont eu dans l’idée de démarrer une formation dans l’année. Or le changement implique nécessairement des craintes et des questionnements.
2 actions clés : accepter les erreurs dans un parcours avec obstacle en accueillant les commentaires (de chacun et tout le monde) et garder à l’esprit son point de vue et son objectif personnel.
Se faire accompagner pour augmenter ses chances de réussite est souvent nécessaire. En bénéficiant de conseils d’experts, il est plus simple de réfléchir et de donner du sens à son projet. Effectuer un bilan de compétences avec un professionnel est souvent recommandé : cela permet d’en savoir plus sur soi, ses points forts et ses axes de progression. C’est par exemple l’occasion de découvrir (ou d’admettre) que l’encadrement d’une équipe n’est en fait pas du tout une bonne idée, mais que vos qualités d’assertivité peuvent vous donner des opportunités. Ces bilans participent à l’introspection. Cogito ergo sum…
Les échecs font partie de l’apprentissage et de la réussite. Thomas Edison pour preuve dans une phrase célèbre : « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas ».
À l’issue d’un bilan, vous serez à même de choisir une formation qui vous forme réellement plutôt qu’une formation qui vous conforte. On ne le sait que trop bien, le salarié se forme trop souvent à ce qu’il connaît par peur de l’échec et de la nouveauté.
Néanmoins, malgré les interrogations et les « si », le constat est là : la prise de risque n’a jamais été aussi importante et le nombre de formations chez les actifs augmente tous les jours. Alors soyez bon joueur et acceptez les défaites en domptant vos doutes et votre crainte. Incertitudes et volonté de changement n’ont jamais aussi bien cohabité…Avec détermination et motivation, passez à l’action.