Regarder films et séries en VO : voilà un moyen efficace de progresser en compréhension orale et de parfaire son vocabulaire. Différentes solutions sont possibles, plus ou moins difficiles : avec sous-titres en VF pour les francophones frileux, avec sous-titres en VO pour travailler la grammaire, sans sous-titres pour les plus téméraires.
Lire : on ne rappellera jamais trop les bienfaits de la lecture sur la maîtrise de l’oral et de l’écrit. Les revues en langue étrangère à destination des enfants et ados sont souvent accompagnées d’un CD permettant d’appréhender la sonorité de la langue, les règles de conjugaison et de grammaire, et les idiomatismes et expressions courantes du moment. En matière de littérature, les romans d’Agatha Christie, de Roald Dahl et les Mafalda sont accessibles dès la fin du collège, Harry Potter au lycée.
Trois conseils :
- Commencer petit, en lisant quelques pages, puis un chapitre.
- Accepter de ne pas tout comprendre mot à mot : le principal est d’abord de comprendre la globalité. Avec la pratique, le vocabulaire va s’enrichir. Identifier une personne ressource à qui poser ses questions ou lire en édition bilingue pour lire les passages linguistiques d’une langue à l’autre.
- Avoir un dictionnaire ou une appli dico à portée de main si vraiment on ne maîtrise pas un mot qui semble central. Mais attention à la tentation de vouloir l’utiliser tout le temps : on risque de se décourager et de cesser la lecture, ce qui serait contre-productif.
Jouer à des jeux-vidéo en VO : les gamers peuvent ainsi devenir experts d’un champ lexical correspondant à l’univers du jeu auquel ils jouent.
Écouter la radio en direct ou des podcasts : cela entraîne l’oreille sur les intonations, les phrasés, les expressions courantes voire familières. À la différence du film ou de la série, le contexte visuel n’est pas présent donc l’exercice peut, au premier abord, sembler plus complexe.
Télécharger une appli permettant de réviser des règles d’orthographe et de grammaire que l’on ne maîtrise pas bien et de réaliser des exercices. Fini la procrastination en éclatant des bonbons pendant des heures.
Pour travailler son expression orale, s’exercer et communiquer car « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». À force d’entraînement, les exercices écrits comme oraux, selon les lacunes, permettent d’assimiler la règle d’orthographe, de conjugaison, de grammaire qui pose problème. C’est contraignant, mais cela paye pour peu que l’on se donne la peine de s’y astreindre.
Quant aux personnes ressources qui seront une aide utile, il ne faut pas hésiter à les solliciter si besoin : parents, enseignants, professeurs particuliers, spécialistes, etc., sont autant de personnes à solliciter en fonction de leurs compétences à l’oral.
Pour les étudiants, l’immersion, en faisant un séjour linguistique ou un échange universitaire (ERASMUS par exemple), est encore la meilleure solution. Et quand on se met à penser et rêver dans la langue du pays où l’on se trouve, c’est gagné. C’est le moyen le plus efficace de faire des progrès extrêmement rapides.
Prendre des cours, idéalement avec une personne dont la langue que l’on veut travailler est la langue maternelle. C’est encore mieux en cours collectifs si on veut mettre en pratique ses connaissances et se frotter au réel tout en peaufinant sa prononciation.
Pendant les vacances pour un renforcement ou toute l’année afin de s’entraîner, chez Acadomia, nous utilisons la méthode Cambridge English pour nos élèves en collectif : tous passent une certification en fin d’année attestant de leur niveau et valable à l’étranger.