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Tout sur les principales règles de conjugaison française

Article publié le 19 mai 2025 (mis à jour le 23 mai 2025) - par Halima Kouj
8 minutes

Entre les différents temps, les terminaisons à retenir et à appliquer selon le pronom personnel utilisé, la conjugaison française peut sembler difficile. C’est pourtant un élément important des cours de français qui nécessite une attention particulière. Que vous soyez débutant ou plus avancé, maîtriser les règles de conjugaison est indispensable pour s’exprimer correctement à l’écrit comme à l’oral. Lire cet article vous permettra de les connaître et d’apprendre à les utiliser.

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Classe Acadomia de cours de latin

Le groupe des verbes

En français, les verbes sont classés en trois groupes différents allant du 1er au 3ème. Voici leur répartition :

Premier groupe :

  • Les verbes du premier groupe se terminent en -ER à l’infinitif.
  • Exemples : aimer, chanter, danser.
  • Caractéristique : verbes réguliers.

Deuxième groupe :

  • Les verbes du deuxième groupe se terminant en -IR à l’infinitif.
  • Exemples : finir, choisir, gravir.
  • Suit un modèle de conjugaison régulier.

Troisième groupe :

  • Les verbes du troisième groupe ont des terminaisons variées : -IR, -OIR, -RE et certains -ER.
  • Exemples : partir, recevoir, prendre, aller.
  • Regroupe les verbes dits irréguliers.

Les modes et temps des verbes

La conjugaison française s’articule autour de différents modes et temps verbaux qui permettent d’exprimer avec précision les actions et les états. Les modes verbaux déterminent la manière dont l’action est envisagée, tandis que les temps permettent de situer l’action dans une chronologie.

Les modes se divisent en deux grandes catégories. On a les modes personnels et les modes impersonnels. Les modes personnels sont ceux qui se conjuguent avec les pronoms personnels (je, tu, il/elle, nous, vous, ils/elles) et varient selon la personne. Les modes impersonnels, quant à eux, ne se conjuguent pas et restent invariables quelle que soit la personne.

Personnels (qui se conjuguent avec les pronoms) :

  • L’indicatif : exprime des faits réels. Exemple : Je mange une pomme => action réelle en cours. Exemple : La Terre tourne autour du Soleil => vérité générale.
  • Le subjonctif : exprime le doute ou le souhait. Exemple : Je souhaite que tu viennes => souhait. Exemple : Il faut que nous partions => nécessité.
  • L’impératif : donne des ordres ou des conseils. Exemple : Viens ici => ordre direct. Exemple : Ne restez pas là => conseil.
  • Le conditionnel : exprime une hypothèse ou une condition. Exemple : J’aimerais partir en voyage => souhait.  Exemple : Si j’avais le temps, je lirais plus => hypothèse.

L’indicatif, mode le plus utilisé en français, comprend plusieurs temps qui permettent de situer précisément les actions. Au présent, il exprime une action en cours ou une vérité générale. Le passé composé et l’imparfait permettent de raconter des événements passés, tandis que le futur projette l’action dans l’avenir.

Impersonnels :

  • L’infinitif : forme de base du verbe => manger, finir, prendre
  • Le participe : utilisé pour former des temps composés ou comme adjectif => mangé, mangeant, fini, finissant.
  • Le gérondif : exprime une action simultanée, formé avec « en » => en mangeant, en finissant, en prenant.

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L’indicatif, mode le plus utilisé en français, comprend plusieurs temps qui permettent de situer précisément les actions. Au présent, il exprime une action en cours ou une vérité générale. Le passé composé et l’imparfait permettent de raconter des événements passés, tandis que le futur projette l’action dans l’avenir.

Le choix du mode et du temps dépend largement du contexte et de l’intention du locuteur. Par exemple, pour exprimer un souhait ou une nécessité, on utilisera le subjonctif : « Il faut que tu viennes ». Pour un souhait, le conditionnel sera plus approprié : « J’aimerais partir en voyage ».

Les terminaisons par groupe, tableau récapitulatif

Chaque groupe de verbes possède ses propres terminaisons qui varient selon le temps et la personne utilisée. On a donc :

Groupe Terminaison infinitif Terminaisons du présent de l’indicatif (je, tu, il, nous, vous, ils) Exemple
1er groupe -er -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent aimer
2e groupe -ir -is, -is, -it, -issons, -issez, -issent finir
3e groupe -ir, -oir, -re -s, -s, -t, -ons, -ez, -ent partir

Maîtriser les verbes du 3e groupe n’est pas toujours évident, car ils ne suivent pas du tout les terminaisons standards. Voici les principaux exemples :

  • Le verbe être au présent => je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont.
  • Le verbe avoir au présent => j’ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont.
  • Le verbe aller au présent (le plus irrégulier du français) => je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont.
  • Le verbe faire au présent => je fais, tu fais, il fait, nous faisons, vous faites, ils font.

Ces verbes, essentiels dans la langue française, nécessitent un apprentissage spécifique car leurs conjugaisons ne correspondent à aucun modèle standard. Ils sont d’autant plus importants à maîtriser qu’ils servent d’auxiliaires ou sont utilisés quotidiennement.

Rassurez-vous, si votre enfant n’est pas encore à l’aise avec la conjugaison des verbes en fonction de leur groupe, tout n’est pas perdu ! Plusieurs options s’offrent à lui pour le travailler (aide aux devoirs à l’école, cours particuliers, exercices en ligne, etc.). De l’investissement et la bonne méthode lui permettront de retenir les terminaisons par groupe.

L’accord sujet/verbe

L’accord entre le sujet et le verbe est une règle de base en français. Le verbe s’accorde toujours en genre et en nombre avec son sujet, qu’il soit placé avant ou après le verbe. Pour identifier correctement le sujet, il suffit de poser la question « Qui est-ce qui ? » ou « Qu’est-ce qui ? » devant le verbe.

Il existe tout de même quelques cas particuliers à retenir :

  • Avec plusieurs sujets reliés par « et », le verbe se met au pluriel.

Exemple : Paul et Marie partent en voyage.

  • Lorsque les sujets sont unis par « ou », l’accord se fait selon le sens de la phrase.

Exemples : Mon frère ou ma sœur viendra me chercher => un seul viendra.

Le directeur ou ses adjoints devront signer le document => plusieurs peuvent signer.

  • Pour les noms collectifs (foule, groupe, majorité), le verbe peut s’accorder avec le collectif ou son complément.

Exemple : Une foule de manifestants se pressait devant le bâtiment => accord avec « foule ».

Les manifestants se pressaient devant le bâtiment => accord avec « manifestants ».

Le respect de ces règles d’accord est essentiel pour une expression écrite correcte. Il permet ainsi d’éviter les confusions liées au sens dans la phrase.

L’accord du participe passé

Maîtriser l’accord du participe passé est indispensable pour améliorer son expression écrite en français. Il varie selon l’auxiliaire utilisé dans la phrase et la position des compléments.

Avec l’auxiliaire ÊTRE

Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.

Exemple : Elle est partie => féminin singulier.

Avec l’auxiliaire AVOIR

  • Le participe passé reste invariable si le COD (Complément d’Objet Direct) est placé après le verbe et répond aux questions « qui ? » ou « quoi ? ».
  • Il s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.

Exemple : Les pommes que j’ai mangées => accord avec « que » = pommes.

Cas des verbes pronominaux

Règle 1 : Pronom réfléchi COD

  • Le participe passé s’accorde avec le sujet.

Exemple : Elle s’est lavée => accord avec « elle ».

Règle 2 : Pronom réfléchi COI (Complément d’Objet Indirect) répond aux questions « à qui ? », « à quoi ? », « de qui ? », « de quoi ? ».

  • Le participe passé reste invariable.

Exemple : Ils se sont parlé => pas d’accord.

Pour bien maîtriser ces accords, il est conseillé de s’exercer régulièrement et d’utiliser un conjugueur en cas de doute. La pratique régulière permettra de faciliter l’assimilation de ces règles essentielles pour améliorer son expression écrite. Cela peut passer par la participation à un stage de vacances, efficace pour combler les lacunes.

Les verbes irréguliers

Les verbes irréguliers constituent une partie difficile, mais essentielle de la conjugaison française. Ces verbes ne suivent pas les modèles de conjugaison classiques.

Les verbes irréguliers les plus courants comprennent :

  • Être et avoir : les deux auxiliaires fondamentaux.
  • Aller : le verbe le plus irrégulier de la langue française
  • Faire, dire, venir : utilisés quotidiennement.
  • Pouvoir, vouloir, devoir: les verbes modaux (qui expriment la capacité, la permission, la possibilité ou la nécessité).

Leurs particularités peuvent se manifester de plusieurs façons. Il peut s’agir d’un changement de radical en fonction des temps et des personnes, de terminaisons différentes. Des formes uniques au présent, futur ou passé peuvent également être imposées.

Par exemple :

  • Pour le changement de radical : le verbe « venir » au présent => je viens, nous venons.
  • Pour les terminaisons différentes : le verbe « aller » au présent => je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont.
  • Pour les formes uniques :
  • Au présent : le verbe « être » => je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont)
  • Au futur : le verbe « avoir » devient « aur- » => j’aurai, tu auras…
  • Au passé simple : le verbe « faire » => je fis, tu fis, il fit…

Il est important de noter que certains verbes suivent des modèles similaires dans leur irrégularité. Par exemple, tous les verbes de la famille de « tenir » (contenir, obtenir, maintenir) se conjuguent de la même manière. Cette caractéristique facilite leur apprentissage une fois le modèle principal maîtrisé.

Pour bien maîtriser ces verbes, il est conseillé de :

  • Les apprendre progressivement, en commençant par les plus fréquents.
  • Utiliser des tableaux de conjugaison comme référence.
  • S’exercer dans des contextes réels d’utilisation.
  • Prendre goût à la lecture (si ce n’est pas encore le cas) pour être exposé aux verbes et aux temps.

Les verbes irréguliers ne laissent pas de répit à votre enfant ?

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Le subjonctif et le conditionnel

Le subjonctif et le conditionnel sont deux modes essentiels de la conjugaison française qui permettent d’exprimer des nuances particulières. Le subjonctif exprime le doute, le souhait ou une action incertaine. Il est utilisé après « que ».

Exemple : Je souhaite que tu viennes.

Le conditionnel, lui, exprime une hypothèse ou une action soumise à condition. On le retrouve souvent dans les phrases avec « si ».

Exemple : Si j’avais les fonds nécessaires, j’aurais voyagé plus.

Ces deux modes se distinguent par leur emploi : tandis que le subjonctif traduit une action supposée ou désirée, le conditionnel s’utilise pour des actions dont la réalisation dépend d’une condition. Les maîtriser permet de s’exprimer avec beaucoup plus de clarté, à l’écrit comme à l’oral. Avec une méthode adaptée et un entraînement régulier, ces règles deviendront progressivement des automatismes.

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Les réponses à vos questions

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Pour maîtriser la conjugaison française, il est recommandé d’y aller progressivement. La première étape est de se familiariser avec les verbes les plus fréquents, comme « être », « avoir » et « aller ». Ensuite, vient l’apprentissage des terminaisons par groupe de verbes. Plus vous vous exercerez, plus vous aurez de chance de les retenir et de les appliquer correctement. En cas de doute, n’hésitez pas à utiliser un conjugueur comme outil de vérification.

Nous vous recommandons de concentrer vos efforts sur les temps principaux :

  • – Le présent
  • – Le futur
  • – Le passé composé

Une fois ces bases acquises, vous pourrez progressivement aborder les cas particuliers et les verbes irréguliers.  Si vous ou votre enfant ne savez pas trop comment vous y prendre, des cours de méthodologie peuvent être d’un réel soutien.

La conjugaison française compte 24 temps au total, répartis entre temps simples et composés :

  • – 12 temps simples (comme le présent, l’imparfait, le futur…).
  • – 12 temps composés (comme le passé composé, le plus-que-parfait…).

Ces temps se répartissent entre les différents modes : indicatif, subjonctif, conditionnel, impératif, infinitif, participe et gérondif. L’indicatif est le mode le plus riche avec ses 8 temps (4 simples et 4 composés).

Le présent de l’indicatif domine largement la conjugaison française au quotidien. Sa polyvalence permet d’exprimer des actions en cours, des vérités générales ou même des projets futurs. « Je mange une pomme », avec le verbe du 1ᵉʳ groupe « manger », illustre sa simplicité d’usage à la voix active.

Les 8 temps principaux de la conjugaison française à l’indicatif sont répartis dans deux catégories différentes :

Les 4 temps simples :

  • – Le présent : exprime une action en cours ou une vérité générale.
  • – L’imparfait : décrit une action passée ou une habitude passée.
  • – Le futur simple : exprime une action à venir.
  • – Le passé simple : utilisé principalement à l’écrit pour une action ponctuelle dans le passé.

Les 4 temps composés :

  • – Le passé composé : exprime une action achevée dans le passé.
  • – Le plus-que-parfait : décrit une action antérieure à une autre action passée.
  • – Le futur antérieur : exprime une action qui sera accomplie avant une autre action future.
  • – Le passé antérieur : utilisé pour une action immédiatement antérieure à une autre action passée.

Ces 8 temps de l’indicatif sont les plus couramment utilisés en français et permettent d’exprimer avec précision la chronologie des actions.

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Portrait de la conseillère pédagogique Acadomia Isabelle Dary
Bonjour, je suis Isabelle,
votre conseillère Acadomia.