Il ou elle repousse toujours à demain ? Voici comment (vraiment) aider votre enfant à se mettre au travail

Article publié le 01 septembre 2025 à 17h00 - par Marie Tran
4 minutes

Chaque soir, c’est la même scène : votre enfant s’installe devant ses cahiers… puis abandonne, distrait par son téléphone, une envie de grignoter ou un simple « je le ferai plus tard ». Le travail scolaire devient une source de stress, les devoirs s’accumulent, et la confiance en lui diminue à vue d’œil.

Ce comportement a un nom : la procrastination scolaire. Et loin d’être une simple question de paresse, c’est un mécanisme bien plus complexe, souvent mal compris, mais parfaitement surmontable.

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adolescente ayant des troubles de la concentration - Acadomia

Ce qui bloque vraiment votre enfant : les racines de la procrastination

Procrastiner, c’est remettre à demain non pas parce qu’on ne veut pas faire, mais parce qu’on ne sait pas par où commencer, ou qu’on a peur de ne pas y arriver.

Voici les causes les plus fréquentes observées par nos équipes pédagogiques :

Origine de la procrastination Ce que vit votre enfant au quotidien
Peur de l’échec, perfectionnisme Il n’ose pas se lancer, attend « le bon moment »
Objectifs trop vagues ou trop ambitieux Il ne sait pas par quoi commencer
Manque de méthode et d’habitude de travail Il papillonne, perd du temps, se décourage rapidement
Présence constante des distractions numériques Il interrompt sa concentration toutes les 3 minutes

Un élève n’attend pas volontairement d’être débordé. Il évite un inconfort immédiat. La mission de l’encadrement parental et pédagogique est de l’aider à retrouver un cadre clair, des repères et une approche progressive.

1. Structurer le temps, sans rigidité

Ce que nous observons chez les élèves qui progressent : ils savent à l’avance quand ils vont travailler, et pendant combien de temps.

Ce que vous pouvez faire dès ce soir :

  • Instaurer 3 créneaux hebdomadaires fixes, courts, mais réguliers.
  • Poser un « rituel d’entrée » dans le travail (ex : verre d’eau, musique calme, téléphone rangé).
  • Prévoir des séances de 45 minutes maximum, entrecoupées de vraies pauses.

Les experts Acadomia vous recommandent une planification simple et souple, avec des créneaux réalistes, adaptés au niveau de concentration de l’élève.

2. Transformer une montagne en petits pas

Souvent, les élèves procrastinent parce qu’ils voient les devoirs comme une masse informe.

Ce que nous conseillons à nos élèves :

  • Toujours reformuler la consigne en une action concrète : « Faire les exos 2 et 3 page 84 » plutôt que « faire les maths ».
  • Découper une grosse tâche en micro-étapes (ex : « faire l’intro », « relire le plan », « écrire la conclusion »).
  • Écrire sur un post-it le plan de la séance avant de commencer.

Pourquoi ça fonctionne ? Parce que le cerveau perçoit les tâches comme plus courtes, plus accessibles, donc moins angoissantes. Et chaque tâche cochée renforce la motivation.

3. Commencer par ce qu’on redoute le plus

Il y a toujours une matière ou un exercice que votre enfant repousse. Et c’est précisément celui qu’il faut placer en premier.

C’est l’un des conseils les plus puissants donnés par nos enseignants :

  • Identifier la tâche qui crée le plus de tension.
  • La faire dès le début du créneau de travail.
  • Ensuite, enchaîner avec des tâches plus simples ou plaisantes.

Résultat : en « avalant le crapaud » dès le début, le reste de la séance devient plus fluide, et le sentiment de fierté est immédiat.

4. Installer des routines motivantes

Un élève qui travaille toujours à un endroit différent, à une heure aléatoire, dans un environnement bruyant ou dispersé se met en condition d’échec sans le savoir.

Ce que nous mettons en place dans nos accompagnements :

  • Un espace de travail défini, propre, calme et rangé.
  • Des habitudes simples mais constantes (se poser au bureau à 17h, lumière allumée, objectif affiché).
  • Un rituel de fin de séance (ex : cocher/surligner la liste, ranger le bureau, noter la prochaine tâche).

Ce type de routine libère le mental. Travailler ne devient plus une décision difficile, mais une suite d’actions automatiques.

5. Écarter les distractions de façon visible

Un élève qui procrastine ne le fait pas par manque de sérieux, mais parce qu’il est sur-sollicité. Notifications, messageries, bruit ambiant… chaque micro-interruption relance le cycle d’évitement.

Nos conseils pédagogiques essentiels :

  • Téléphone en mode avion et hors de portée pendant les devoirs.
  • Pas d’onglets ouverts autres que ceux nécessaires au travail si votre enfant travaille sur ordinateur.
  • Utilisation possible d’applications « anti-distractions » comme Forest, Cold Turkey, ou Pomofocus.

Un espace bien cadré est une forme de permission à se concentrer. Et cela change tout.

6. Donner un sens… et une vraie récompense

« Se mettre au travail « parce qu’il faut » ne motive personne. Ce qui fonctionne, c’est de raccrocher l’effort à une envie personnelle. » Alice, conseillère pédagogique Acadomia

Les leviers que nous utilisons avec succès :

  • « Tu veux entrer dans ce lycée ? Chaque exercice compte pour ton dossier. »
  • « Tu veux avoir du temps libre ce week-end ? Termine ton travail ce soir. »
  • « Tu veux progresser en maths ? Commençons par comprendre cette fiche. »

Et surtout : célébrer les efforts. Une tâche accomplie mérite un moment de relâchement. Que ce soit une série, un sport, ou une sortie, la pause doit devenir une partie intégrée du travail.

7. Revenir à une progression quotidienne

Nos équipes pédagogiques insistent souvent sur ce point : la régularité crée la confiance.

Un élève qui travaille un peu chaque jour (30 minutes suffisent), progresse :

  • Plus en profondeur.
  • Dans la durée.
  • Avec moins de stress.
  • Et avec une meilleure mémorisation.

Nos méthodes reposent sur la régularité, pas l’intensité. Le plus difficile, ce n’est pas de travailler longtemps. C’est de savoir s’y mettre. Et cela, ça s’apprend.

À retenir

Votre enfant peut apprendre à se mettre au travail sans stress. Il faut juste le bon cadre, au bon moment.

La procrastination scolaire n’est pas une fatalité. Avec des repères simples, des méthodes progressives et un environnement bienveillant, chaque élève peut retrouver le plaisir d’avancer et construire sa propre discipline intérieure.

Le saviez-vous ? Acadomia propose des solutions personnalisées, du soutien scolaire aux stages méthodologiques, pour répondre à chaque besoin d’élève. Découvrez nos accompagnements sur mesure ou commencez par en discuter avec l’un de nos conseillers pédagogiques.

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Marie Tran
Auteur de l’article : Marie Tran
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