Se préparer concrètement à cette rentrée
Les détails qui permettent de commencer l’année sans stress :
- Un bon sommeil.
- Une préparation matérielle (affaires de cours conformes à la liste fournie par le lycée, tenues adaptées, trousse complète).
- Le repérage du trajet ou des horaires de bus pour arriver à l’heure le jour J.
- Faire un stages de pré-rentrée Acadomia pour être au point sur la méthodo et l’autonomie de travail attendues au lycée.
« Avant ma rentrée en seconde, je stressais, car j’avais peur de rater mon bus de ramassage scolaire et de me perdre. En fait, tout s’est bien passé parce qu’avec mes parents, on avait tout repéré avant : horaires du bus et différentes salles du lycée pendant ses portes ouvertes. » Manon
Le jour J : ce qui change vraiment
Dès la rentrée, votre enfant découvre son nouvel emploi du temps, son professeur principal et certains de ses professeurs. Des matières dont il bénéficiait au collège n’existent plus dans le tronc commun au profit d’autres enseignements.
Voici la répartition horaire qu’il aura généralement :
Matière |
Nombre d’heures hebdomadaires |
Français |
4h |
Mathématiques |
4h |
Histoire-géo |
3h |
Langues vivantes A et B |
5h30 pour les deux langues |
Physique-chimie |
3h |
SVT |
1h30 |
EPS |
2h |
EMC |
0,5h (soit 18h à l’année) |
SES – Sciences économiques et sociales |
1h30 |
SNT – Sciences numériques et technologie |
1h30 |
Jusqu’à deux options facultatives |
Entre 1h30 et 6h |
Après toutes les formalités d’accueil d’usage, les cours commencent rapidement, sans véritable période de rodage, dès le lendemain de la rentrée scolaire.
Les nouvelles matières : pas de panique
La seconde introduit de nouvelles disciplines (SES, SNT, physique-chimie plus poussée…) qui peuvent déstabiliser au départ. Ce n’est pas grave de ne pas tout comprendre tout de suite.
- Sciences économiques et sociales (SES) : initiation à la compréhension du fonctionnement de l’économie, de la société et des comportements sociaux à travers des thèmes comme le marché, les sciences politiques ou la production.
- Sciences numériques et technologie (SNT) : compréhension des grands enjeux et usage réfléchi du numérique (internet, réseaux sociaux, IA, etc.) via des projets concrets et des notions de base en informatique et algorithmique.
Identifier rapidement les matières qui posent problème
Mieux vaut repérer les difficultés rapidement pour ne pas accumuler de lacunes. Le dialogue avec les professeurs et/ou un accompagnement par des cours particuliers peut être précieux.
Conseil de nos experts : un soutien ponctuel peut faire gagner beaucoup de temps et éviter que la confiance s’érode.
Accepter le temps d’adaptation
Il est normal de mettre quelques semaines à s’habituer à une nouvelle manière de raisonner, à des méthodes d’analyse inconnues et à des habitudes de travail différentes.
Créer un climat de confiance dès les premiers jours
En tant que parent, l’objectif est d’accueillir cette étape sans dramatiser, tout en rappelant l’importance d’une posture active et curieuse. Intéressez-vous à ce que fait votre lycéen, valorisez ses premières réussites, écoutez ses petits doutes, et évitez les projections anxiogènes que vous pourriez avoir sur lui.
Un bon démarrage conditionne souvent le reste de l’année. Accompagner de façon un peu plus rapprochée votre enfant dans les 10-15 premiers jours, c’est l’aider à poser des bases solides pour toute l’année.
La vie lycéenne : de nouveaux repères à prendre
Le lycée, c’est aussi un univers social nouveau : nouveaux amis, plus d’indépendance, y compris dans ses horaires et l’usage du smartphone, un rapport différent aux adultes. Cette liberté nouvelle peut être grisante ou angoissante.
Redonner des points de stabilité
Gardez le lien avec votre enfant sans le surveiller pour autant. Intéressez-vous à ses impressions, ses doutes, ses petites victoires. L’accueil et la disponibilité parentale restent des repères forts.
Soutenir sans infantiliser
Vous pouvez aussi proposer de l’aide à votre enfant pour s’organiser. Toutefois, laissez-le prendre les commandes. Et faites-lui savoir qu’il peut vous solliciter quand il en ressent le besoin.
Le conseil Acadomia : ce n’est pas parce qu’un lycéen devient plus autonome qu’il n’a plus besoin d’être accompagné. Il a juste besoin d’être accompagné autrement.