Ils redoutent la dictée du brevet ? Voici ce que les correcteurs attendent vraiment (et comment s’y préparer)
Chaque année, la dictée du brevet s’impose comme l’un des moments les plus redoutés par les élèves de 3ᵉ. Texte et style inconnus, rythme soutenu, règles d’orthographe et de grammaire en embuscade… Ce qui semble n’être qu’un simple exercice d’écriture devient une épreuve à part entière, notée et redoutablement exigeante. Pourtant, avec les bonnes méthodes, elle peut devenir un vrai terrain de progression.
Nos coachs scolaires Acadomia partagent ici leur expertise : comment abordent-ils l’enseignement de la dictée, quels types d’erreurs reviennent le plus souvent, et surtout, comment un élève peut-il s’entraîner intelligemment pour progresser avant l’échéance du 26 juin ?
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Ce que les enseignants attendent vraiment : le vrai visage de la dictée
La dictée du brevet est notée sur 10 points à partir de critères très précis. En réalité, chaque erreur est associée à une compétence bien identifiée. Pour progresser, il faut savoir ce que chaque ligne du barème évalue.
Ce qu’un enseignant de français repère d’abord, c’est la capacité de l’élève à mobiliser ses acquis dans une situation concrète, sans aide ni repère. L’épreuve n’évalue pas des notions isolées, mais une maîtrise globale de la langue.
Ainsi, les barèmes donnés aux correcteurs mentionnent-ils souvent les éléments suivants :
- retrait de 1 point pour les erreurs grammaticales/de conjugaison
- retrait de 0,5 point pour les erreurs lexicales
- retrait de 0,5 point par série de quatre erreurs de ponctuation, majuscule, trait d’union ou accent.
Par ailleurs, une erreur répétée sur un même mot n’est pénalisée qu’une fois.
L’approche Acadomia : apprendre à écrire juste, pas juste à écrire
Nos professeurs le constatent tous les jours : un entraînement répété sans méthode ne suffit pas. Ce qui fait la différence, c’est la capacité à comprendre ses fautes, à raisonner et à s’autocorriger. Voici les principes que nous utilisons dans nos suivis pédagogiques.
1. Ne pas apprendre des règles, mais les manipuler
Nos enseignants privilégient la manipulation active de la langue : on ne “récite” pas une règle, on la met en pratique. Par exemple :
- retravailler des phrases contenant l’erreur d’origine
- transformer le genre ou le nombre pour forcer la réflexion grammaticale
- conjuguer à plusieurs temps à partir d’un même verbe dans le contexte
2. Savoir écouter pour mieux écrire
Un grand nombre d’erreurs viennent d’un défaut d’écoute… mais aussi de lecture. Les enseignants Acadomia insistent sur la compréhension du texte :
- identification de la structure des phrases dictées
- repérage des groupes de sens pour anticiper les accords
La dictée devient ainsi un travail de lecture grammaticalisée, pas une simple transcription.
3. Relecture active : le réflexe à automatiser
Nos enseignants apprennent aux élèves à organiser leur relecture par « blocs » :
- Accords : sur chaque verbe, chaque adjectif.
- Conjugaisons : repérer les temps du passé.
- Ponctuation : vérifier les fins de phrases, dialogues, incises.
- Homophones : un passage systématique sur les « et/est », « a/à », « on/ont », etc.
Cette relecture stratégique peut permettre de rattraper jusqu’à 40% des fautes commises à chaud.
Les erreurs qui reviennent (presque) toujours en dictée
Nos enseignants connaissent la liste des erreurs fréquentes chez les élèves de 3ᵉ. Les voici, pour que votre enfant puisse s’y attaquer en priorité… et y être attentif le jour J :
- Confusions homophoniques : ces/ses, on/ont, et/est, a/à.
- Accords erronés dans le groupe sujet-verbe, notamment quand le sujet est éloigné du verbe.
- Mots invariables mal orthographiés.
- Confusions dans la conjugaison des temps du passé : passé composé, imparfait, passé simple.
Ce sont ces fautes de base, et non de grandes difficultés littéraires, qui font baisser les notes.
Une préparation pas à pas : ce qui marche vraiment
En général, nos enseignants conseillent de suivre une progression claire sur 3 à 4 semaines avant l’épreuve du brevet :
- Révisions ciblées : revoir une à deux règles à la fois avec des phrases d’application.
- Dictées courtes fréquentes : 5 à 7 lignes, plusieurs fois par semaine, avec correction active.
- Une dictée complète par semaine : dans les conditions du brevet (3 lectures, pas d’interruption).
- Fiches personnelles d’erreurs : pour chaque faute, une règle, un exemple corrigé.
- Dernière semaine : entraînement sur des dictées réelles du brevet (dont celle de 2023 : Elsa Triolet), relecture en binôme, correction commentée.
Nos équipes pédagogiques insistent sur un point : il ne suffit pas de “faire des dictées”. Il faut les corriger intelligemment, et en tirer des leçons personnalisées.
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