Le Grand oral 2025 : ce qu’il faut retenir
Dates
Entre le 23 juin et le 2 juillet 2025
Élèves concernés
Élèves en terminale générale et technologique
Durée totale
40 minutes (20 min de préparation + 20 min d’oral)
Format
Présentation d’une question liée à une spécialité, suivie d’un échange avec le jury
Objectifs évalués
Clarté, argumentation, posture, qualité d’expression, interaction
Introduit il y a quelques années dans le cadre de la réforme du bac, le Grand oral vise à évaluer la capacité d’un élève à construire une réflexion personnelle et à la défendre à l’oral, avec clarté, conviction, et dans une posture de dialogue.
Pourquoi cette épreuve est souvent source de stress
Contrairement à une épreuve écrite, où l’élève reste concentré sur sa copie, le Grand oral implique d’être visible, entendu, évalué… en direct. Il faut parler 10 minutes sans notes (ou presque), s’exprimer avec aisance, rebondir sur les questions (10 minutes encore), tout en maîtrisant le contenu. Cette combinaison entre performance intellectuelle et émotionnelle est exigeante, surtout pour des adolescents encore peu habitués à ce type d’exercice.
La peur de ne pas réussir à parler, d’être jugé, de perdre ses moyens face à deux adultes peut créer un stress intense. Ce stress est normal, mais il peut être désamorcé si l’élève se sent bien préparé, soutenu et en confiance. Comme aiment le répéter les coachs scolaires Acadomia, c’est là que vous intervenez en tant que parent.
Comment aider votre enfant à se préparer efficacement avant l’épreuve
L’accompagnement à la maison ne repose pas sur des corrections scolaires, mais sur une attitude bienveillante et des encouragements concrets. Vous avez peut-être aidé votre lycéen à formuler ses questions de Grand oral, à choisir un sujet qui l’intéresse vraiment pour en parler avec plus de naturel.
Avant son passage, vous pouvez lui proposer de s’exercer à haute voix, dans des conditions simples : à la maison, en simulant un jury, ou en s’enregistrant pour s’écouter. L’objectif est qu’il soit habitué à parler debout, à gérer son temps, à poser sa voix de façon fluide.
Vous pouvez aussi discuter avec lui du fond de son propos : structure du plan, clarification de ses idées, illustration de son discours par des exemples parlants. Tout cela l’aide à prendre confiance, et la confiance est une des clés de réussite à l’examen du bac. Le Grand oral est aussi un exercice de clarté intellectuelle : une pensée organisée est bien plus facile à exprimer.
Se préparer sur le plan émotionnel
Le jour J, le stress peut surgir, même chez les élèves les mieux préparés. Ce stress est humain. Ce qu’il faut, c’est apprendre à ne pas le laisser prendre toute la place. Respirer profondément, garder les pieds ancrés au sol, prendre quelques secondes de silence avant de répondre : ces petits gestes permettent de reprendre le contrôle.
Il est aussi utile de rappeler à votre enfant qu’il a le droit de se tromper, de reprendre une phrase, de dire “je ne sais pas”. Les jurys apprécient les élèves qui restent calmes, réfléchis, sincères. Il ne s’agit pas de jouer un rôle, mais d’assumer son propos avec confiance.
Plus encore que la connaissance, c’est la capacité à dialoguer, à défendre une idée avec simplicité, qui est valorisée dans cette épreuve.
Le Grand oral, une compétence qui dépasse le bac
Savoir s’exprimer à l’oral, argumenter face à un public, se sentir légitime pour prendre la parole : ce sont des compétences précieuses dans les études supérieures comme dans la vie professionnelle. Le Grand oral n’est donc pas qu’une épreuve parmi d’autres, mais une vraie opportunité de progresser sur des plans parfois peu travaillés à l’école.
Accompagner votre enfant dans cette étape, c’est l’aider à gagner en assurance, à clarifier sa pensée, à affirmer sa voix.