Elèves ensemble en cours Acadomia

Vaincre le décrochage scolaire avec des cours particuliers

Article publié le 23 octobre 2025 (mis à jour le 23 octobre 2025) - par Marie Tran
5 minutes

Le décrochage scolaire touche de nombreux élèves, du primaire au lycée, et peut avoir des conséquences importantes sur leur avenir. Parmi les solutions efficaces pour prévenir ce phénomène, les cours particuliers jouent un rôle clé. En offrant un soutien personnalisé, ils aident à combler les lacunes, à redonner confiance et à restaurer la motivation. Dans cet article, nous verrons comment les cours particuliers peuvent aider les élèves en voie de décrochage à surmonter leurs difficultés et à réussir leur parcours scolaire.

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Jeune étudiante avec cartable se rend à l'école - Acadomia

Comprendre le décrochage scolaire et ses enjeux en France

Le décrochage scolaire est un processus multifactoriel qu’il convient de définir correctement.

Définition + derniers chiffres (2023)

Selon le ministère de l’Éducation nationale, le décrochage scolaire désigne les jeunes qui quittent « le système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle« , comme un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle), par exemple.

Selon les derniers chiffres disponibles, le taux de jeunes quittant prématurément le système éducatif en France (sans diplôme ou niveau de qualification suffisant) était de 7,6% en 2023, contre 11,3% en 2010. Cette diminution montre qu’un certain nombre de réponses et de solutions ont été trouvées par l’institution pour mieux prévenir le décrochage scolaire dès ses premiers signes.

Des causes multiples

Les recherches effectuées au début des années 2000 ont montré que le phénomène du décrochage scolaire ne peut pas entrer dans une seule typologie de jeune ou de situation. Les articles de Maryse Esterle-Hedibel (« Absentéisme, déscolarisation, décrochage scolaire, les apports des recherches récentes »), de Dominique Glasman (« Le décrochage scolaire : une question sociale et institutionnelle ») ou encore d’Isabelle Robert-Bobée (« Les jeunes sortant sans diplôme : une diversité de parcours ») sont, en ce sens, éclairants.

Ils montrent, entre autres, qu’en France, le décrochage touche :

  • Tous les niveaux (primaire, collège, lycée). 
  • Tous les types de structures familiales.
  • Tous les territoires.
  • Tous les types d’établissements scolaires.

Et que les processus y menant sont tant l’enchaînement de facteurs internes (climat scolaire, rôle des enseignants, méthodes pédagogiques) qu’externes (situation familiale, environnement social, horaires, harcèlement, santé) à l’institution scolaire. Ainsi, le manque de soutien adapté et de confiance en soi pèse lourd.

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Identifier les symptômes : savoir comment prévenir et éviter le décrochage et, in fine, là un enfant d’être déscolarisé

Des élèves du primaire peuvent déjà être en difficulté lorsqu’ils n’acquièrent pas les fondamentaux : lecture, écriture ou calcul. Si on ne parle alors que rarement de « décrochage scolaire », les lacunes, souvent sous-estimées, s’amplifient au collège. Là, les exigences augmentent, les matières se multiplient et l’autonomie devient nécessaire. Le lycée (si tant est que l’élève continue sa scolarité jusque là) cristallise le tout.

Le ministère de l’Éducation nationale insiste sur l’importance du repérage dès les premiers signes. De fait, cette détection précoce permet d’agir avant que :

  • Un désengagement profond de l’enfant ou du jeune ne s’installe durablement.
  • Son estime de soi ne soit complètement réduite à zéro.
  • D’autres difficultés n’émergent (problèmes de socialisation, de santé, de violence, etc.)

Si les signaux faibles ne sont pas détectés tôt, ils peuvent s’aggraver : difficultés scolaires, absentéisme, perte de motivation, isolement. Les enjeux sont énormes, tant pour l’élève (réussite, insertion professionnelle, estime de soi) que pour la société (cohésion sociale, réduction des inégalités).

Quelles solutions sont mises en place par l’École pour faire face au décrochage ?

Les mesures mises en place sont nombreuses et évoluent au fil du temps. En voici quelques-unes.

Niveau primaire

Prévention et détection précoce

Les évaluations nationales sont réalisées tout au long de la scolarité dès le CP pour repérer rapidement les élèves en difficulté et mettre en place un soutien scolaire adapté. Ces évaluations permettent une détection précoce des difficultés, notamment en français et en mathématiques, dès le primaire, afin de prévenir le décrochage scolaire.

RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté)

Les RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) interviennent dès le primaire pour offrir un accompagnement personnalisé aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage. Composés de psychologues scolaires et d’enseignants spécialisés, ils travaillent en coordination avec les familles et l’école.

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Dans le secondaire et après

GPDS (Groupes de prévention du décrochage scolaire)

Les GPDS (Groupes de prévention du décrochage scolaire) sont mis en place dans chaque établissement du secondaire pour analyser les parcours des jeunes à risque de décrochage et définir des actions spécifiques en collaboration avec les familles. Ces groupes assurent un suivi personnalisé et global de l’élève.

MLDS (Mission de lutte contre le décrochage scolaire)

La MLDS (Mission de lutte contre le décrochage scolaire) accompagne les jeunes décrocheurs, leur offrant des solutions pour revenir en formation ou dans le système scolaire, notamment à travers les SRE (Structures de retour à l’école). Ces structures, souvent en lien avec les missions locales, permettent aux jeunes sortis du milieu scolaire de réintégrer un parcours de formation, une poursuite d’études ou d’insertion professionnelle.

FOQUALE (réseaux Formation qualification emploi)

Les réseaux FOQUALE (réseaux Formation qualification emploi) réunissent les établissements scolaires et des structures d’insertion pour assurer la continuité des parcours scolaires et professionnels des jeunes en difficulté, en facilitant l’accès à la formation qualifiante.

Quel que soit le niveau

Renforcement du climat scolaire

Selon les ressources institutionnelles, les leviers majeurs dans la prévention du décrochage est le climat scolaire, l’écoute des élèves, ainsi que le dialogue entre école, famille et partenaires. Des actions sont mises en place chaque année par les équipes éducatives dans les établissements pour, notamment :

  • Lutter contre le harcèlement.
  • Promouvoir la bienveillance et l’entraide.
  • Intégrer des programmes d’éducation socio-émotionnelle.

 Le but : créer un environnement propice à l’apprentissage et prévenir les ruptures de parcours.

Le rôle des familles tout au long de la scolarité

Les familles jouent un rôle clé tout au long de la scolarité de leur enfant dans la prévention du décrochage scolaire. Dès le primaire, et jusqu’au lycée, les parents doivent se sentir concernés et être impliqués dans le suivi scolaire de leur enfant. Cela passe par une collaboration constante avec les enseignants, et tous les professionnels de l’éducation impliqués. Le soutien des familles (et aux familles) est, de ce fait, crucial pour aider les élèves à surmonter leurs difficultés, renforcer leur motivation et leur redonner confiance en leurs capacités. 

Ces dispositifs montrent que l’État met en place des mesures officielles pour prévenir le décrochage. Mais la complémentarité avec des intervenants externes (professeur particulier, soutien familial, soins, etc.) peut amplifier leur efficacité.

Les cours particuliers comme outil de lutte contre le scolaire

Intégrer des cours particuliers dans une stratégie globale de lutte contre le décrochage scolaire permet de nombreux éléments.

1. Un bon appui

  • Ils sont complémentaires aux dispositifs officiels existants : RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté), GPDS (Groupe de prévention du décrochage scolaire), réseaux FOQUALE (Formation qualification emploi), etc.
  • Ils assurent un suivi plus rapproché et régulier que les structures collectives qui parfois peinent à communiquer efficacement entre elles.
  • Ils permettent d’intervenir très tôt, sans attendre une réponse institutionnelle qui, parfois, peut mettre du temps à réagir : dès les premiers signes détectés à l’école primaire ou au collège, pour éviter que le retard ou la démotivation ne s’ancrent.

Ces cours peuvent être un moyen de remédiation, mais aussi de réhabilitation scolaire, offrant un retour à la formation ou à la qualification pour des jeunes déjà éloignés.

2. Travailler la confiance en soi : un élément clé

Les jeunes en décrochage scolaire sont souvent en souffrance et en manque de confiance en eux. Aussi, être en tête à tête avec un enseignant bienveillant (ce que propose, par exemple, Acadomia), complètement disponible, et sachant adapter ses approches pédagogiques à la personnalité de l’élève est précieux. C’est même davantage bénéfique à un accompagnement en petit groupe. 

Une aide efficace pour les parents

« Les cours particuliers créent justement cet espace sécurisé où l’élève peut être écouté, poser des questions sans jugement et expérimenter le succès dans ses apprentissage, y compris (et surtout) dans des petites victoires. »

Manon, conseillère pédagogique Acadomia

3. Les bénéfices des cours particuliers pour prévenir le décrochage

Quand ils sont bien mis en œuvre, les cours particuliers offrent des atouts concrets :

  • Comblement des lacunes fondamentales : en lecture, écriture (cours de français), mathématiques (cours de maths).
  • Soutien à la motivation, à l’estime de soi : progrès visibles, valorisation.
  • Accompagnement personnalisé : rythme adapté, pédagogie ciblée, écoute.
  • Repérage des difficultés non visibles en classe : troubles de l’apprentissage (aide en cas de dyslexie, par exemple), besoins éducatifs particuliers.

Les cours particuliers s’insèrent donc parfaitement dans la stratégie nationale de prévention et remédiation du décrochage, en agissant sur les signaux faibles et en soutenant les élèves juste avant ou au moment où ils risquent la rupture.

Conclusion

Le décrochage scolaire n’est pas une fatalité. Les données de l’Éducation nationale montrent que la France progresse, grâce aux mesures prises ces dernières années : baisse du taux d’abandon scolaire, renforcement des dispositifs légaux, multiplication des structures de soutien.

Mais pour chaque jeune en situation de difficulté voire d’échec scolaire, les cours particuliers peuvent être une pièce essentielle du puzzle : ils complètent les programmes et actions institutionnels, apportent un accompagnement au plus près, personnalisé et motivant, avec des méthodes d’apprentissage adaptées.

Marie Tran
Auteur de l’article : Marie Tran
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Les réponses à vos questions :

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Soyez attentif à des signes comme une baisse durable des résultats, un isolement dans la classe, des retards ou absences fréquentes, une démotivation visible, même dans un seul cours (en cours de physique-chimie, par exemple). Si ces évolutions persistent, cela peut indiquer un risque réel de désengagement. D’après les repères officiels, la détection précoce par les enseignants et référents permet d’intervenir avant que la rupture ne s’installe.

La loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 a institué une obligation de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans, ce qui garantit qu’ils disposent d’une solution de formation, de scolarité ou d’insertion. De plus, il existe des parcours de retour en formation initiale, vus comme une sorte de seconde chance : des SRE (Structures de retour à l’école), des réseaux FOQUALE (Formation qualification emploi), etc. Ils sont destinés à la quasi-totalité de ces jeunes. Plus de 4000 d’entre eux sont ainsi accompagnés tous les ans selon les chiffres officiels.

Non, ils sont complémentaires. Les dispositifs officiels sont essentiels pour le repérage, la coordination, la prise en charge collective et l’accès aux structures de soutien de l’État et des collectivités, comme les GPDS (Groupes de prévention du décrochage scolaire), par exemple. Les cours particuliers offrent une dimension personnalisée et proche. Il s’agit d’un appui de plus au bénéfice des décrocheurs.

Oui, les cours particuliers Acadomia sont aujourd’hui accessibles à toutes les familles grâce à plusieurs dispositifs :

  • Un crédit d’impôt de 50% sur tous les cours particuliers, ce qui divise par deux le coût réel des séances.
  • L’avance immédiate du crédit d’impôt : vous ne payez que 50% du montant dès la première facture, sans attendre le remboursement l’année suivante.
  • Des formules adaptées à chaque besoin : cours ponctuels ou réguliers, en présentiel ou en ligne
  • Un maillage national d’enseignants qualifiés permettant de proposer des cours partout en France.
  • L’accès à des outils pédagogiques et à une plateforme de cours et de suivi en complément.
  • La possibilité de suivre des cours particuliers à distance (dans ce cas, toutefois, le crédit d’impôt n’est pas applicable).

Grâce à ces différentes solutions, Acadomia rend le soutien scolaire accessible au plus grand nombre, pour que chaque élève puisse bénéficier d’un accompagnement personnalisé de qualité. Ainsi, cet accompagnement participe à la lutte active contre le décrochage scolaire.