Écoles de commerce, haut lieu d’apprentissage et d’épanouissement personnel

Article publié le 16 novembre 2020 (mis à jour le 05 mars 2024) - 0 commentaires
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Les écoles de commerce, même si elles n’englobent qu’une petite partie des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur, font beaucoup parler d’elles...

Les écoles de commerce, même si elles n’englobent qu’une petite partie des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur, font beaucoup parler d’elles, parfois louées pour la richesse et la variété des parcours proposés et le taux élevé d’insertion professionnelle de leurs diplômés, parfois décriées parce que payantes, réservées à une élite, très tournées vers la vie associative, avec peu de cours… Toutefois, elles sont aujourd’hui vues de manière plus objective, notamment car les accréditations dont elles se parent leur confèrent un gage de sérieux et une meilleure lisibilité.

Post-bac, post-prépa ou post-bac +2/3/4, en 3 ans (Bachelor), 4 ans (BBA), 5 ans (grade master), les écoles de commerce proposent des parcours accessibles à des niveaux variés et accueillent tout aussi bien des jeunes bacheliers que des titulaires d’un BTS, d’une licence ou d’un master d’une filière différente. Chacun peut donc, en fonction de son objectif professionnel, de son évolution au fil de ses études et de ses premiers diplômes, décider de rejoindre une école.

Une école de commerce a pour vocation d’enseigner l’entreprise et de préparer les étudiants à entrer dans le monde du travail. Sacré défi car l’entreprise est exigeante et multiforme, cherche le jeune diplômé à cinq pattes, et pose souvent des critères de recrutement allant au-delà de la qualité « technique » du jeune, notamment en matière de savoir-être et de valeurs.

L’attrait principal d’une école est que, quand on y entre, on n’est pas obligé de savoir ce que l’on veut faire, et on peut y apprendre quasiment tous les métiers de l’entreprise (mis à part le droit et l’informatique).

Nombres de jeunes bacheliers arrivent avec une idée fixe – « je veux travailler dans le marketing du luxe », « je rêve de faire du management du sport » – et se tournent ensuite, par une décision argumentée, vers le contrôle de gestion ou les ressources humaines…

Comment s’opère ce changement ?

Tout simplement grâce au parcours proposé par l’école, parce que pendant 3, 4 ou 5 ans, le jeune va découvrir plein de nouvelles matières et les métiers en rapport, va pouvoir valider – ou infirmer – ses premiers choix lors des nombreux stages qu’il va effectuer en entreprise, s’intéresser à l’employabilité, découvrir un secteur d’activité, découvrir aussi le monde, les cultures des pays dans lesquels il va faire un stage ou étudier, vivre une vie étudiante sur le campus, enfin, apprendre à se connaître lui-même… pour mieux décider de son avenir.

Trois caractéristiques des écoles contribuent à cette évolution professionnelle et personnelle de l’étudiant : les parcours proposés, la pédagogie développée, la vie de campus.

Les parcours sont constructifs car variés et progressifs : pour que l’étudiant trouve sa voie et se spécialise en toute connaissance de cause, riche d’expériences, il va vivre un parcours initiatique : il va suivre des cours dans son école, effectuer des stages en entreprise, étudier à l’étranger dans une université, donner de son temps à une action humanitaire ou sociale, revenir en cours se former à un métier pour préparer son insertion professionnelle.

À son rythme, le jeune va vivre ces étapes : cours, stages, départ à l’international, année de césure éventuelle pour prendre encore un peu plus de temps pour se trouver… Les briques d’apprentissage vont s’assembler au fur et à mesure des années d’études et finir par former un tout cohérent, solide car construit sur un socle de fondements sérieux : la construction de son projet professionnel en direct.

La pédagogie développée est très différente de celle du lycée car l’objectif n’est pas d’apprendre mais de se former et d’acquérir des compétences intellectuelles, opérationnelles, techniques et personnelles qui vont permettre au jeune d’appréhender un premier métier et de s’insérer professionnellement au terme de son parcours.

La pédagogie est multiple. En effet, si des cours – en amphithéâtre puis en petit groupe – continuent d’être dispensés, ils demandent à l’étudiant une approche différente : mise en application du cours via des cas pratiques, classe inversée, travail en équipe imposée, recherche et analyse documentaire, présentation orale de travaux sous forme de dossier, jeux et concours d’entreprise… autant de situations pédagogiques qui vont l’emmener vers la réflexion, la conceptualisation, l’analyse et la capacité à restituer de manière opérationnelle ses acquis et ses connaissances.

Et quand les activités pédagogiques sont organisées en anglais, le jeune prend une dimension supplémentaire.

Cette pédagogie prépare aussi l’étudiant à réussir pleinement les expériences qui lui sont proposées : c’est parce qu’il aura suivi des cours de marketing et réalisé des études de marché qu’il sera capable de remplir sa mission en stage ; c’est grâce à l’entraînement sur des travaux en groupe qu’il pourra défendre son équipe lors d’un Business Game d’entreprise ; c’est parce qu’il aura appris à chercher un stage, une mission, qu’il sera à l’aise lors de la recherche de son premier emploi.

Ainsi, à toutes les étapes, il va se confronter à l’entreprise sous différents angles :

  • la compréhension de ses attentes et de son fonctionnement,
  • la capacité à travailler en équipe, souvent multiculturelles,
  • l’importance du savoir-être,
  • les compétences spécifiques aux métiers qu’il faut acquérir pour y être accepté,
  • l’importance de prouver que l’on est « à sa place » dans sa fonction en s’engageant,
  • la conviction que l’on va s’y épanouir professionnellement et personnellement,
  • la capacité à saisir des opportunités et prendre quelques risques afin de trouver sa voie,
  • trouver le chemin de son rêve professionnel…

Enfin, la vie de campus, cette fameuse « vie étudiante » qui fait rêver les lycéens et frémir les parents. On a tout dit et tout entendu sur le sujet, parfois à raison, souvent à tort.

Deux éléments font une vie étudiante réussie : un véritable engagement dans une association pour apprendre sous une autre forme et participer à une aventure humaine riche et formatrice, un savant dosage de l’équilibre entre engagement associatif et réussite des études.

Les écoles sont de plus en plus installées sur des campus qui permettent la vie associative grâce à la mise à disposition de lieux propices à la réunion et aux activités extra-universitaires.

Pourquoi cet engagement ?

Simplement parce que les écoles considèrent – à juste titre – que l’expérience associative en parallèle et en complément des études est très formatrice pour les jeunes qui s’y investissent ; en effet, il faut y faire preuve d’engagement, d’intérêt commun, de leadership, de responsabilité, d’adaptabilité… En d’autres termes, il faut gérer des équipes, aller chercher des sponsors pour équilibrer le budget de la soirée de remise des diplômes, réaliser des missions pour de « vraies » entreprises, dialoguer avec les instances de la direction de l’école, pallier la défaillance d’étudiants moins investis, et réussir la mission pour laquelle on a été choisi, ou élu …

Cette vie associative regroupe des activités très variées, du fameux BDE (bureau des élèves) leader incontesté des « assos » dans le cœur des étudiants, en charge d’organiser des événements et d’animer la vie sur le campus, au BDS (bureau des sports), à la très sérieuse Junior Entreprise, en passant par les associations humanitaires, artistiques et culturelles, toutes concourant à développer des compétences complémentaires à celles acquises dans les cours.

On le sait, aujourd’hui, l’engagement étudiant est devenu incontournable, et sous certaines conditions il est inscrit dans le parcours des élèves d’écoles et validé par des crédits pour l’obtention du diplôme. Il est un plus devant un recruteur s’il a été concluant et riche d’expérience.

Alors, une école de commerce, oui absolument, à la condition de s’y engager pleinement en profitant de toutes les opportunités d’apprentissage et d’expérience offertes tout au long du parcours !

 

 

 

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