Zoom sur la 2ème E-Forum de l’orientation Acadomia, édition 2021

Article publié le 23 novembre 2021 (mis à jour le 16 novembre 2023) - 0 commentaires
15 minutes
Le deuxième e-forum de l’orientation Acadomia s’est déroulé du 15 au 19 novembre 2021, proposant 5 journées thématiques sous forme de lives animés par des intervenants spécialistes des filières post-bac. Des vidéos pour décrypter l'orientation et les études supérieures et tout savoir sur les filières les plus demandées.
Groupe de lycéen en cours collectif Acadomia

Un parcours d’informations pour accompagner les élèves de la seconde à la terminale à préparer leur orientation.

La construction du projet d’études est un enjeu majeur pour les lycéens et leurs familles, à la fois concernant le choix de la filière d’études mais également celui du type d’établissement et donc de pédagogie (université, école, prépa…).

L’objectif de cet e-forum était de proposer aux élèves de la seconde à la terminale un parcours d’informations complet et de les aider à éclairer leur choix de parcours universitaire et leur projet professionnel.

Nos partenaires :

Logo partenaires acadomia : ISCOM, ISG, EM normandie, Epita, AJ Auxerre, FFHandball, ufe, cogito'Z, écola A, sup'Biotech, concours advance, tunon, ynov Campus

Construire son projet d’orientation

Le premier live de notre e-forum de l’orientation était consacré à la construction du projet d’orientation. Pour réussir à trouver sa voie et ne pas se perdre dans la multitude de formations possibles, nos experts Aurélie Poulin et Tony Laurino insistent sur la nécessité de prendre suffisamment de hauteur par rapport au sujet de l’orientation, d’avoir une vision d’ensemble avant de faire ses choix.

Pour cela, il faut procéder par étapes :

D’abord, bien (ou mieux) se connaître : Pour cela, s’interroger sur soi, ses préférences, ses goûts, sa personnalité, mais aussi consulter son entourage, pour comprendre comment les autres nous perçoivent et nous imaginent dans le monde professionnel. Cela permet dans un premier temps de déterminer les domaines professionnels qui pourraient convenir, c’est-à-dire ceux dans lesquels on serait le plus susceptible de s’épanouir.

Ensuite, entamer des recherches pour savoir quelles études postbac peuvent conduire aux domaines professionnels identifiés : se renseigner dans son lycée ou faire appel à des professionnels de l’orientation.

Enfin, faire le choix des spécialités permettant d’accéder aux études postbac et aux domaines professionnels envisagés préalablement. Dans un premier temps, il est recommandé de se rendre sur le site horizon 21 : ce site permet de simuler des combinaisons de spécialités et de découvrir les perspectives de formations et de métiers qui leur sont liées. Les résultats scolaires sont bien évidemment à prendre en compte pour le choix des spécialités, dans la mesure où elles sont dotées d’un très fort coefficient à l’examen du baccalauréat.

Une fois le projet identifié, il faut aussi distinguer les principales filières de formation afin de choisir celle qui conviendra à la fois le mieux à son projet et à sa personnalité. Il existe 5 principales filières :

    • L’université, qui propose des formations de 3 ans minimum (niveau licence) dans des multitudes de domaines. Pour envisager la fac, mieux vaut ne pas douter de ses capacités d’autonomie et d’autodiscipline concernant le travail personnel et l’assiduité aux cours, et être attiré par un enseignement essentiellement théorique ou abstrait.

 

    • Les prépas ou CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles), formations sélectives en 2 ans qui préparent aux concours d’entrée des grandes écoles (d’ingénieurs, de commerce, vétérinaires, etc.). Pour envisager la prépa, mieux vaut apprendre rapidement et disposer de solides capacités de travail, apprécier un encadrement fort et faire preuve d’une assez bonne résistance à la pression et au stress.

 

    • Les BUT, bachelors universitaires de technologie (anciennement DUT). Comme les DUT auparavant, Les BUT s’adressent plutôt à des lycéens issus de la voie générale et comportent 24 mentions (les ex-« spécialités ») différentes. Pour envisager un BUT, mieux vaut vouloir se spécialiser rapidement dans un secteur professionnel et souhaiter une formation théorique mais aussi concrète, avec des stages en entreprise voire en alternance.

 

    • Les BTS (brevets de technicien supérieur) se préparent en 2 ans au sein d’une section de technicien supérieur (STS) rattachée à un lycée, public ou privé, ou à une école spécialisée. Il existe plus de 110 spécialités de BTS, réparties dans tous les domaines professionnels. Pour envisager un BTS, mieux vaut souhaiter une formation avant tout concrète, avec de nombreux stages en entreprise voire en alternance, viser une insertion professionnelle rapide et préférer un encadrement plus proche du lycée que de la fac.

 

    • Enfin, les écoles spécialisées, établissements publics ou privés qui proposent des formations professionnalisantes en 2 à 5 ans. L’admission y est toujours sélective. Il existe une multitude d’écoles, et dans de nombreux secteurs professionnels : architecture, arts, communication, paramédical, journalisme, commerce, social, etc. Pour envisager une école spécialisée, mieux vaut avoir mûrement réfléchi à son projet, les possibilités de réorientation en cours de cursus étant parfois limitées voire inexistantes, et bien se renseigner au sujet de l’école visée (modalités de recrutement, contenu et coût de la formation, valeur du diplôme et insertion des diplômés, …)

 

Et enfin, une fois le projet bien déterminé, formuler ses vœux sur Parcoursup !

Tout savoir sur la filière médecine

Notre deuxième live était consacré à la filière médecine, animé par Elisa Leduc et notre expert invité Florent Bourdin, docteur en Biologie, enseignant en PACES et en licence de bio et conseiller d’orientation Acadomia. Ont été successivement abordés :  l’offre de formation, les filières de première année PASS, L.AS et la voie paramédicale et de manière transversale les prérequis pour favoriser l’admission puis la réussite.

Depuis la rentrée 2020, la PACES a disparu au profit de trois voies d’accès à la deuxième année des études de santé (MMOPK) :

    • Le PASS (parcours d’accès spécifique santé).Cette année, qui se suit exclusivement en faculté de médecine, est la voie la plus proche de l’ancienne PACES, avec quelques évolutions : l’étudiant doit choisir une mineure « hors santé » dans son programme afin de faciliter la réorientation en cas d’échec en fin de première année. Cette mineure est à choisir dans une offre de formation proposée par l’université et peut théoriquement correspondre à n’importe quelle filière qu’il s’agisse de sciences humaines et sociales, de sport, de sciences fondamentales etc. Il est impossible de redoubler l’année de PASS.

 

    • La Licence Accès Santé (L.AS).Il s’agit d’une licence classique portant principalement sur une majeure « hors santé » (licence d’économie, de physique, de droit etc.). En complément, une mineure « accès santé » apportera des compétences nécessaires à la passerelle en études médicales.

 

    • La voie paramédicale. Les étudiants engagés dans une filière paramédicale (infirmier, podologue, psychomotricien etc.) pourront également candidater en études de santé après avoir justifié d’au moins une année post-bac validée.

 

Le début des études de santé à proprement parler se fait toujours à partir de la deuxième année, qui constitue le démarrage du premier cycle : la première année sert donc avant tout à sélectionner les étudiants et à les distribuer dans les spécialités Médecine, Maïeutique (Sage-Femme), Odontologie (Dentaire), Pharma ou Kinésithérapie si l’université propose cette dernière.

Pour en savoir plus sur les différences entre PASS et L.AS, on peut consulter ce site dédié

PASS OU LAS, QUOI CHOISIR ET COMMENT ?

Le choix de l’une ou l’autre formation dépend à la fois de son projet et de son profil : si on est sûr de vouloir devenir médecin et qu’on a un solide niveau scientifique, mieux vaut choisir le PASS. Si on a davantage de doute, et moins de facilité au lycée avec les matières scientifiques, il peut être préférable d’opter pour la LAS.

En ce qui concerne la PASS, les prétendants doivent donc :

    • Disposer de très bonnes connaissances et compétences scientifiques à la fin de la terminale, notamment en physique, chimie, sciences de la vie et de la terre, mathématiques. Garder la spécialité physique-chimie est fortement recommandée.

 

    • Disposer de très bonnes compétences en communication : en l’occurrence, il s’agit de savoir communiquer à l’écrit et à l’oral, et de se documenter dans une langue étrangère (surtout en anglais).

 

    • Disposer de très bonnes connaissances et compétencesméthodologiques, en particulier une forte capacité d’apprentissage et de travail assidu sur la durée.

 

    • Disposer de qualités d’engagement importantes compte tenu de la difficulté du PASS et des filières de santé

 

    • Disposer de qualités humaines, d’empathie, de bienveillance et d’écoute : elles sont nécessaires dans toutes les professions médicales

 

Les attendus en L.AS vont bien sûr différer selon la majeure puisque c’est principalement à cette dernière qu’ils seront rattachés, 80% des enseignements de la L.AS portant sur cette majeure. Il faut donc en prendre connaissance avant candidature.

La sélectivité à l’entrée en L.AS est tributaire de la majeure. Si vous optez pour STAPS ou droit, qui sont très convoitées, la sélection sera a priori plus difficile qu’en licence de biologie ou de physique, bien que cela puisse différer d’une région à l’autre.

    • Le paramédical

 

Le secteur du paramédical couvre plus d’une vingtaine de spécialités réparties en trois catégories : les métiers du soin (aide-soignant, infirmier), ceux de la rééducation (ostéopathe, orthophoniste, ergothérapeute…) et ceux de l’appareillage (audioprothésiste, prothésiste dentaire, opticien …).

Quel profil pour les formations paramédicales ?

Les prérequis diffèrent selon les filières paramédicales. Toutefois dans la majorité des cas, on va retrouver les attendus suivants :

    • Disposer d’un intérêt pour les questions sanitaires et sociales

 

    • Disposer de qualités humaines et (de) capacités relationnelles

 

    • Avoir une bonne aptitude à la démarche scientifique et maîtriser les bases de l’arithmétique. Il est recommandé de disposer d’un profil à dominante scientifique (sauf pour l’orthophonie). On optera donc pour les spécialités SVT, maths et physique-chimie, en soignant l’assiduité et les notes dans ces disciplines. Il ne faut pas négliger le français qui sera aussi pris en compte dans le dossier et/ou évalué par des épreuves de concours.

Comment accompagner son enfant dans son orientation

Notre troisième live était consacré aux parents, autour de cette question centrale : « comment accompagner vos enfants dans l’orientation ? » Jeanne Siaud Facchin, psychologue, fondatrice des centres de psychologie Cogito’Z, auteure de très nombreux ouvrages sur ces thèmes et Elodie Antoni, responsable du département orientation Cogito’Z étaient en direct pour un moment de partage et d’échanges autour des grandes idées et peurs que l’orientation véhicule injustement.

Tout savoir sur la filière commerce

Notre quatrième Live était consacré aux études de commerce, animé par Elisabeth Laurent, ex-directrice d’une école de commerce, et notre experte invitée Anne-Laure Galliano, responsable recrutement à l’ESCP Business School, directrice développement et communication du groupe EDH.

Quelles sont les voies possibles pour faire des études de commerce ?

Il existe différentes filières pour accéder aux métiers du commerce, de la gestion et du management : les BTS, les BUT (depuis la rentrée 2021) les écoles postbac et les CPGE.

Quel que soit le type d’études choisi, les spécialités à privilégier en première et en terminale pour faire des études en commerce- gestion sont :

    • Mathématiques. Si cette spécialité n’est pas conservée en fin de première, il faudra suivre l’option mathématiques complémentaire en terminale.

 

    • Sciences économiques et sociales.

 

    • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques.

 

    • Humanités, littérature et philosophie ou Littérature, langues et culture de l’Antiquité

 

    • Langues, littératures et cultures étrangères. L’anglais occupe une place importante lors du recrutement mais aussi bien sûr si vous envisagez des filières commerce internationales.

 

LES BTS 

Le BTS (Brevet de Technicien Supérieur) se prépare en 2 ans au sein d’une section de technicien supérieur (STS) rattachée à un lycée, public ou privé, ou à une école spécialisée. Il permet la poursuite d’études mais vise avant tout l’insertion professionnelle directe.

Ils sont accessibles aux titulaires d’un bac professionnel (métiers du commerce et de la vente), d’un bac STMG ou d’un bac général. Des places sont réservées aux élèves de bac pro et techno ayant un très bon dossier et au moins une mention bien au bac.

Les demandes d’admission en BTS sont gérées par la plateforme Parcoursup : chaque établissement sélectionne ses candidats sur dossier, en cohérence avec la spécialité choisie. Pour une demande de BTS par apprentissage, il est conseillé de formuler aussi une demande avec le statut scolaire car l’inscription n’est effective qu’une fois le contrat signé avec un employeur.

Les BUT (ex DUT)

Le BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) correspond désormais à un parcours universitaire de technologie en 3 ans. Les BUT sont accessibles aux titulaires d’un bac général ou d’un bac technologique STM et l’admission se fait via Parcoursup.

Les BUT liés au domaine professionnel du commerce et de la gestion sont les suivants :

    • Le BUT GEA (gestion des entreprises et des administrations)

 

    • Le BUT GACO (gestion administrative et commerciale des organisations)

 

    • Le BUT Techniques de commercialisation

 

LES LICENCES ÉCO, ÉCO-GESTION, AES

Une licence se prépare en 3 ans à l’université et débouche sur un diplôme de niveau bac + 3. Elle offre notamment la perspective de poursuite d’études en master (bac +5) puis en doctorat (bac +8).

Il existe plusieurs spécialités de licences liées au domaine professionnel du commerce et de la gestion, parmi lesquelles :

    • La licence mention économie

 

    • La licence mention économie et gestion

 

    • La licence AES (administration économique et sociale)

 

Les modes d’admission en licence 

Les licences sont accessibles aux titulaires d’un bac général ou d’un bac technologique STMG. Les demandes d’admission en licence sont gérées par la plateforme Parcoursup. Si les licences ne sont pas des formations sélectives, il est néanmoins recommandé de consulter attentivement les attendus de la licence envisagée pour estimer si celle-ci correspond véritablement à son profil comme à ses compétences.

Par ailleurs, pour envisager un cursus à la fac, mieux vaut :

    • Ne pas douter de ses capacités d’autonomie et d’autodiscipline concernant le travail personnel et l’assiduité aux cours.

 

    • Être attiré par un enseignement essentiellement théorique ou abstrait.

 

    • Être suffisamment à l’aise à l’écrit, savoir rédiger et organiser ses idées clairement.

 

    • Avoir un but: même si la fac laisse l’opportunité de mûrir son projet professionnel, il est indispensable d’y avoir suffisamment réfléchi avant de se lancer.

 

 

LES ÉCOLES DE COMMERCE

Il existe deux types d’écoles de commerce :

    • Les écoles post-bac qui comme leur nom l’indique recrutent après le bac : elles proposent des formations bachelor en 3 ans, des BBA (Bachelor in Business Administration) en 4 ans et pour les grandes écoles, des grades de master en 5 ans.

 

    • Les écoles post-prépa qui proposent une formation en 3 ans à l’issue de la CPGE et les IAE (Instituts d’Administration des Entreprises), sortes d’écoles de commerce des universités, qui recrutent sur sélection à bac + 2,3 et 4. Pour en savoir plus sur les prépas, on pourra consulter cette page.

 

À propos des écoles post-prépa :

Les admissions se font sur concours.  Il existe plusieurs banques de concours – Accès, Sésame, Pass, Passerelle bachelor, etc. – qui regroupent différentes écoles et permettent de passer de mêmes épreuves écrites mutualisées. Seuls les oraux sont propres à chaque école.

L’inscription à un concours d’école de commerce passe par le portail Parcoursup : un concours équivaut à un vœu multiple, et chaque école du concours correspond ensuite à un sous-vœu. Le nombre de ces sous-vœux n’est pas limité et n’est pas décompté dans le maximum autorisé. Il est important de remplir les encadrés activités extrascolaires disponibles sur la plateforme : ils sont très regardés par les commissions d’admission des écoles et un profil original peut aider à faire sortir du lot.

Pour l’entretien de motivation, il faut préparer à la fois le fond (présentation de soi, son parcours, ses objectifs, le choix de telle école) et la forme : l’aisance orale y compris gestuelle, comportement vis-à-vis des jurys… Pensez à travailler votre anglais en amont, encore un atout à jouer lors de votre inscription.

Pour en savoir plus sur la formation en école de commerce, notre autre article

Tout savoir sur les filières droit et Sciences Po

Notre quatrième live était consacré aux filières droit et Sciences Po, et abordait successivement l’offre de formation, les prérequis pour l’admission et l’organisation de la scolarité. Nos experts Aurélie Poulin et Mathieu Durand, enseignant dans nos prépas Sciences Po, partagent avec vous leur expertise sur ces filières.

LES ÉTUDES EN IEP

Science Po Paris et les 9 IEP – instituts d’études politiques – de région (à Aix, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes, St-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse) proposent des formations en 5 ans menant à des masters ou des diplômes valant grade de master.

Comment intégrer un IEP ?

Il existe plusieurs concours différents :

    • Le concours commun « réseau ScPo » permet de candidater en même temps à 7 IEP (Aix, Lille, Lyon, Rennes, St-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse) et propose un total de 1 200 places environ. Le concours, qui ne comprend ni examen de dossier ni entretien oral, est composé de 3 épreuves écrites :

 

    • Une dissertation de questions contemporaines de 3 h, fondée sur un programme thématique annuel.

 

    • Une dissertation d’histoire de 3 h, fondée sur un programme annuel.

 

    • Une épreuve de langue vivante d’1 h 30.

 

L’admission dans tel ou tel IEP se fait d’après le rang de classement et les préférences du candidat. L’inscription au concours a lieu sur Parcoursup.

    • Le concours Sciences Po Paris. Les modes d’admission sont désormais fondés sur :

 

    • l’examen du dossier Parcoursup de chaque candidat, qui comprend les notes obtenues au baccalauréat, la performance académique et la trajectoire du candidat,

 

    • trois exercices écrits où le candidat expose ses activités et centres d’intérêt, défend sa motivation et son choix pour Sciences Po et propose un essai personnel.

 

Un oral d’admission pour les candidats dont le dossier est retenu.

Les IEP de Bordeaux et de Grenoble proposent leur propre concours.

Quels sont les attendus et les spécialités recommandées pour intégrer un IEP ?

Pour envisager des études en IEP, les spécialités recommandées en première et en terminale sont les suivantes :

    • histoire-géo, géopolitique et sciences politiques,

 

    • sciences économiques et sociales ou humanités,

 

    • littérature et philosophie,

 

    • langues, littératures et cultures étrangères.

 

Les IEP recrutent des élèves excellents sur le plan académique, dotés d’une bonne culture générale, de solides connaissances méthodologiques (dissertation, synthèse…) et d’une bonne expression, orale comme écrite. Ils recherchent des jeunes ouverts sur le monde, intéressés par son actualité et capables de l’analyser.

Les activités, engagements, expériences personnelles peuvent également traduire cette curiosité et faire la différence. D’autant que les instituts cherchent à diversifier au maximum les profils. Enfin, la motivation doit être claire, le projet professionnel cohérent.

Comment se déroule la scolarité en IEP ?

Les IEP ont chacun leurs spécificités mais présentent de nombreux points communs :

    • Tous proposent une formation pluridisciplinaire fondée sur l’enseignement des sciences politiques, de l’histoire, du droit, des langues vivantes, de l’économie et des relations internationales.

 

    • Dans chaque établissement, les études s’articulent en 2 cycles :

 

    • Le premier cycle, de 3 ans, consiste en une formation généraliste et, le plus largement, de tronc commun

 

    • Le cycle master, de 2 ans, est consacré à la spécialisation et à la professionnalisation.

 

    • Tous les étudiants, quel que soit l’IEP, passent obligatoirement leur 3e année – 2e pour Bordeaux et Grenoble – à l’étranger. Cette année de mobilité prend la forme d’une année d’études dans une université partenaire et/ou d’un stage dans une entreprise, une administration ou une association à l’étranger.

 

    • Les deux années de master sont conçues comme une professionnalisation progressive ; l’intervention de nombreux professionnels et les stages obligatoires préparent à l’entrée directe dans le monde du travail.

 

    • Pour valider chaque année de formation, les étudiants doivent obtenir 60 crédits. Cette validation repose sur des notes de contrôle continu et des notes de contrôle final, des examens étant organisés en fin de semestre.

 

 

Quels secteurs et quels métiers après un IEP ?

Les IEP ont eux-mêmes défini le panorama de leurs débouchés professionnels, regroupés dans les 6 secteurs de métiers suivants :

Action et administration publiques : métiers des trois fonctions publiques (de l’État, territoriale et hospitalière), commissaire de police, magistrat, attaché territorial, directeur d’établissement sanitaire et social, inspecteur des douanes, directeur des finances publiques, attaché parlementaire, expert en politiques publiques, etc.

Affaires européennes, internationales et stratégiques : lobbyiste, chargé de projets européens, fonctionnaire européen, chargé de coopération transfrontalière, directeur développement durable, etc.

Culture, communication, médias : grand reporter, journaliste, chargé de communication, web analyst, directeur d’institutions culturelles, etc.

Expertise, recherche, enseignement : enseignant-chercheur, auditeur financier, chargé de ressources humaines, chargé de mission et d’études, expert en évaluation, consultant, etc.

Management, économie, entreprises : créateur d’entreprise, chef de produit, juriste d’affaires, avocat, directeur général des services, directeur des ressources humaines, etc.

Risque, santé, social : attaché humanitaire, directeur d’hôpital, cadre des institutions sociales, responsable risque dans des sociétés d’assurance, consultant défense et sécurité, etc.

Les études de Droit

 

Comment intégrer une licence de droit ?

Les licences de droit sont accessibles aux titulaires d’un bac général ou d’un bac technologique, STMG de préférence. Les demandes d’admission en licence sont gérées par la plateforme Parcoursup.

Les universités ont la possibilité de choisir les candidats dont le profil leur semble le plus en adéquation avec le contenu de la licence visée. Certaines universités proposent aux bacheliers technologiques, STMG notamment, de faire une année de mise à niveau en français, en culture générale et en méthodologie, pour augmenter leurs chances de réussite en licence.

Pour envisager des études de droit, les spécialités recommandées en première et en terminale sont les suivantes :

    • Les sciences économiques et sociales,

 

    • Langues,

 

    • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques,

 

    • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité,

 

    • Humanités, littérature et philosophie.

 

Les attendus sont généralement les suivants :

    • Avoir suivi le module « Découverte du droit ». Il s’agit d’un outil informatif et pédagogique mis à disposition des candidats qui, grâce à lui, peuvent avoir un premier aperçu de l’adéquation de leur profil à un parcours en licence de droit. Une attestation téléchargeable certifiant le suivi de ce module sera à joindre au dossier de candidature,

 

    • Maîtriser la langue française,

 

    • Comprendre, analyser et synthétiser un texte,

 

    • Argumenter et raisonner sur des concepts,

 

    • Être autonome et organisé,

 

    • Maîtriser une ou plusieurs langues étrangères,

 

    • S’intéresser aux questions historiques, sociétales et politiques.

 

Certaines formations ajoutent également des attendus propres à leur établissement pour spécifier les critères de sélection. Car si le nombre de candidats ayant postulé est plus important que la capacité d’accueil, les formations choisiront en priorité les futurs étudiants qui répondent à toutes ces exigences.

Comment se déroulent les études, quels sont les débouchés ?

La filière droit est une formation universitaire générale exigeante, filière sous tension car il y a plus d’élèves que de places. Les 3 premières années participent à la formation intellectuelle de base de chaque étudiant. Chaque université propose son parcours, il n’y a pas de programme national. Il s’avère donc important de choisir la licence la plus adéquate. Nota bene : Les profils scientifiques sont très intéressants car l’esprit logique est valorisé.

Les débouchés sont nombreux : après une licence ou un master les élèves peuvent passer des concours de la fonction publique, de la magistrature, postuler sur des postes qualifiés en droit des entreprises, en gestion de bien, dans l’immobilier. Le droit reste une formation très ouverte malgré la tension qu’elle rencontre chaque année quant au nombre de candidats.

Tout savoir sur Parcoursup

Notre sixième live portait sur Parcoursup, la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur, qui ouvre le 21 décembre 2021 en ligne et qui suscite beaucoup d’interrogations (voire d’inquiétudes) chez les parents et leurs enfants. Nos expertes Elisa Leduc et Cécile Masek, spécialistes de l’orientation chez Acadomia partagent avec vous leurs conseils et leur expertise sur le sujet.

Parcoursup, une excellente source d’informations.

L’accès de la plateforme est ouvert au grand public : chacun peut librement consulter l’offre de formations possibles : prépas, BTS, IEP, licences, etc.  Pour chaque formation, une fiche signalétique est disponible  (connaissances attendues, parcours recommandé au lycée, spécialités nécessaires, frais de scolarité éventuels…). La plateforme indique également les dates des journées portes ouvertes, les contacts référents pour obtenir des précisions supplémentaires.

La phase de formulation des vœux 

Chaque élève de terminale doit formuler ses vœux, du 20 janvier au 29 mars. Il faut prendre le temps de parcourir son dossier en se connectant avec un mail et son numéro INE (fourni par le lycée). Les élèves déscolarisés doivent utiliser leur numéro OCEAN ou cocher « je n’ai pas de numéro INE ».

Il a 7 rubriques à renseigner :

    1. L’état civil, qui est prérempli, mais mieux vaut vérifier soigneusement les informations.

 

    1. Le profil scolaire, qui comprend les 3 bulletins de première et les 2 premiers bulletins de terminale. C’est le lycée du candidat qui se charge de fournir ces pièces

 

    1. Les activités centres d’intérêts, qui sont à remplir par le candidat. Cette rubrique permet de se démarquer, de faire valoir ses passions (sans faire un catalogue), d’exprimer sa personnalité.

 

    1. Le projet de formation motivé, sorte de lettre de motivation en 1500 caractères, à rédiger pour chacune des formations demandées. Pour des conseils concernant cette rubrique, voir cet article.

 

    1. Préférence et autres projets. Ces informations confidentielles ne sont pas consultées par les formations demandées mais elles doivent être renseignées par le candidat, dans le cas où aucun de ses vœux ne serait exaucé. Dans « autres projets », il faut mentionner les éventuelles candidatures hors Parcoursup.

 

    1. Fiche facultative : pour les étudiants en situation de handicap

 

    1. Pièces complémentaires: Quelques formations sélectives demandent un CV et des bulletins depuis la seconde (Sciences Po Paris), des questionnaires tests obligatoires parfois…

 

Une fois cela fait, chaque candidat peut formuler 10 vœux maximum, sans les hiérarchiser.

À retenir :

    • Un vœu peut être simple ou multiple. Un vœu multiple permet de choisir une ou plusieurs formations parmi un ensemble de formations regroupées par type, spécialité ou mention.

 

    • Les vœux multiples concernent : les BTS/BTSA, BUT et DN MADE ; certaines CPGE et DCG ; des IFSI et formations paramédicales ; des PASS en région Île-de-France ; des écoles d’ingénieurs et de commerce ; les sept Sciences Po/IEP du « Réseau ScPo ».

 

    • Les formations demandées n’ont pas connaissance des autres vœux formulées

 

Du 30 mars au 7 avril 2021 il sera possible de supprimer ou de confirmer ses vœux, et de compléter son dossier. En revanche, il ne sera plus possible d’ajouter de vœux.

Les propositions de formations

Dès le 2 juin le candidat reçoit une réponse à chacun de ses vœux. Les réponses possibles sont les suivantes :

    • Oui: la candidature est acceptée

 

    • Oui si: la candidature est acceptée sous réserve de suivre un dispositif obligatoire

 

    • En attente : la candidature est sur liste d’attente. Le positionnement dans la liste ainsi que le dernier appelé de l’année précédente sont précisés. La réponse peut évoluer à tout moment en Oui ou en Non en fonction des acceptations ou défections des candidats reçus en liste principale.

 

    • Non : la candidature est refusée

 

Jusqu’au 15 juillet les réponses en attente peuvent évoluer, en fonction des listes d’attente et des choix définitifs de tous les candidats. Au 15 juillet, chaque candidat doit avoir choisi un vœu puis confirmer son inscription administrative auprès de son établissement. Les candidats sans propositions peuvent participer à la procédure complémentaire.

Pour aller + loin :

 

 

 

Tout savoir sur la filière ingénieurs

Notre septième et dernier live était consacré à la filière ingénieurs et animé par Elisa Leduc, spécialiste de l’orientation et des études supérieures et François Henry, ingénieur en génie des procédés et professeur de mathématiques et d’informatique.

Qu’est-ce qu’une grande école d’ingénieurs ?

Une grande école d’ingénieurs propose un cursus diplômant au niveau master et permet d’intégrer le marché de l’emploi avec le titre d’ingénieur. En effet, en France, les formations d’ingénieurs proposées par les grandes écoles sont accréditées par la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI), un organisme indépendant chargé d’habiliter toutes les formations d’ingénieurs nationales.

Comment se passe l’enseignement en école d’ingénieurs ?

Les 2 premières années, tronc commun du cursus en 5 ans consistent en une formation généraliste (sauf pour les écoles postbac spécialisées) qui peut avoir lieu en école post-bac, en classe prépa, ou encore en licence ou en BUT (ex DUT). À l’issue de ces deux ans, l’étudiant rejoint le cycle ingénieurs, soit par le contrôle continu s’il est déjà en prépa intégrée dans une école post-bac et qu’il y poursuit sa scolarité, soit par le biais d’une sélection (concours et/ou dossier) s’il intègre une école au niveau Bac+3 après deux années dans un précédent cursus.

Dans une école d’ingénieurs, le plus souvent :

    • La première année est un tronc commun qui permet d’approfondir les sciences de base et de se familiariser avec les réalités professionnelles (stages et projets).

 

    • La deuxième année est tournée vers les sciences de l’ingénieur et l’international (possibilité ou obligation de semestre(s) ou de stage(s) à l’étranger).

 

    • La troisième année est consacrée à la spécialisation dans un secteur, une fonction (recherche, qualité…) et à la personnalisation du parcours (options, enseignements au choix…)

 

    • La quatrième et la cinquième année correspondent à un approfondissement des connaissances et compétences sur les spécialités suivies et à une préparation à l’entrée sur le marché de l’emploi.

 

Le programme précis des enseignements dépend de l’orientation (généraliste ou spécialisée) de l’école. Les formations généralistes sont généralement plus cotées (cf. Polytechnique et Centrale) et permettent d’accéder à tous les secteurs professionnels et toutes les fonctions de l’entreprise.

Attention ! L’obtention du titre d’ingénieur est souvent conditionnée en fin de cursus par l’obtention d’un bon score au TOEIC (Test of English for International Communication) ou à un autre test officiel. Il faut donc prendre cet élément en compte et travailler suffisamment l’anglais tout au long de son parcours !

Sur quels critères choisir son école ?

Les principaux critères à prendre en compte sont les suivants :

    • La reconnaissance du diplôme en France et à l’étranger ;

 

    • La sélectivité du concours d’entrée (on peut consulter pour s’en faire une idée les statistiques des concours) ;

 

    • Les spécialités proposées (mais aussi les contenus des enseignements, les options et spécialisations possibles, etc.) ;

 

    • Les partenariats mis en place par l’école (avec des universités étrangères ou des entreprises locales) ;

 

    • La durée totale des expériences professionnelles et internationales acquises à la fin du cursus ;

 

    • Le taux d’insertion professionnelle et les débouchés ;

 

    • Le bien-être et l’équilibre de l’étudiant, en prenant en compte l’éloignement d’avec la famille, qui peut être difficile à vivre pour certains, l’attractivité de la ville hôte, etc.

 

 

Par quelles voies peut-on intégrer une école d’ingénieurs ?

Il existe 2 voies principales pour intégrer une école d’ingénieurs :

    • Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Pour les bacheliers généraux, il existe 5 spécialités scientifiques de CPGE à l’issue de la terminale. Après les deux années de prépa, l’étudiant passe les concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieurs pour rejoindre leur cycle ingénieur.

 

    • Les concours « postbac ». La plupart des écoles d’ingénieurs postbac recrutent via des concours communs : un même concours permet donc de candidater à de nombreuses écoles en même temps. Il en existe plusieurs, et parmi les plus en vue les concours Advance, Avenir , Puissance Alpha et GEIPI Polytech.

 

Les deux modes d’accès ci-dessus sont de loin les plus courants. Les voies d’accès ci-dessous sont dites « parallèles ».

    • L’université : il est possible d’intégrer une école d’ingénieurs à la suite de deux ou trois années de licence scientifique (mathématiques, physique, biologie, etc.) par l’une des voies d’admission parallèles proposées : le concours Pass’Ingénieur permet par exemple à des candidats ayant validé 120 crédits ECTS, soit un niveau licence 2, de concourir pour 27 écoles différentes. Pour les admissions parallèles, là encore la sélection s’applique par concours et/ou par analyse du dossier universitaire.

 

    • Les BTS et BUT (ex DUT): plusieurs concours passerelle à bac + 2 sont accessibles aux diplômés de ces formations, à condition que la spécialité de leur formation initiale corresponde à celle de l’école visée. Les titulaires d’un BTSA, BTS ou DUT scientifique peuvent également intégrer une prépa ATS (Adaptation Technicien Supérieur), classe préparatoire d’une durée d’un an pour se préparer à des concours spécifiques.

 

 

Quelles CPGE sont accessibles après un bac général et comment y être admis ?

Après un bac général, il existe 5 voies au choix en CPGE.

La prépa MPSI (mathématiques, physique, sciences de l’ingénieur)

C’est la voie la plus « matheuse » et aussi celle qui attire, avec la prépa PCSI, le plus grand nombre de candidats. Les matières principales sont donc les mathématiques et la physique. En 2e année, les élèves de MPSI accèdent, selon l’option choisie en cours de première année, à l’une des voies suivantes :

    • La prépa MP (mathématiques-physique) ou MP*

 

    • La prépa PSI (physique-sciences de l’ingénieur) ou PSI*

 

Spécialités recommandées en terminale : mathématiques + physique-chimie + option maths expertes.

La prépa PCSI (physique, chimie, sciences de l’ingénieur)

Voie moins abstraite que MPSI, les travaux pratiques et dirigés y tiennent une place plus importante, ainsi que l’enseignement de la physique et de la chimie. Elle s’adresse donc aux élèves qui préfèrent l’expérimentation scientifique à l’abstraction. En 2e année, les élèves de PCSI accèdent, selon l’option choisie en cours de première année, aux voies suivantes :

    • La prépa PC (physique-chimie) ou PC*

 

    • La prépa PSI (physique-sciences de l’ingénieur) ou PSI*

 

Spécialités recommandées en terminale : physique-chimie + maths ou SI et option maths complémentaires.

La prépa PTSI (physique, technologie, sciences de l’ingénieur)

Il s’agit de la voie où l’enseignement des sciences de l’ingénieur est le plus important. Elle est plutôt destinée aux élèves qui préfèrent le concret et sont intéressés par l’étude et la création de systèmes industriels dans les domaines de la mécanique et de l’électronique. En 2e année, les élèves de PTSI accèdent, selon l’option choisie en cours de première année, aux voies suivantes :

    • La prépa PT (physique-technologie) ou PT*

 

    • La prépa PSI (physique-sciences de l’ingénieur) ou PSI*

 

Spécialités recommandées en terminale : physique-chimie + maths ou SI et option maths complémentaires.

La prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre)

Appelée aussi prépa « bio-véto », elle s’adresse aux élèves qui sont à l’aise avec l’ensemble des matières scientifiques et ont un goût plus marqué pour les SVT. En 1re année, les matières principales sont les mathématiques et les SVT, à raison de 8 h par semaine pour chacune de ces disciplines. En 2e année, les élèves poursuivent leur scolarité en prépa BCPST.

Spécialités recommandées en terminale : SVT + physique-chimie ou mathématiques.

La prépa MPI (mathématiques, physique et informatique), destinée aux bacheliers généraux qui souhaiteront recevoir un enseignement renforcé en informatique (6 h par semaine).

Spécialités recommandées en terminale : mathématiques + NSI.

N.B. : Les classes prépas MP*, PC*, PT* et PSI* dites « étoiles » ou « étoilées » accueillent les meilleurs élèves de 1re année pour les préparer aux concours d’entrée des écoles les plus cotées.

L’admission se fait sur dossier via la procédure Parcoursup. Dans chaque établissement, une commission constituée des professeurs de la voie demandée examine les résultats et les appréciations du candidat sur les années de première et de terminale. Des critères de sélection plus précis peuvent figurer sur la fiche de présentation Parcoursup de la formation visée.

Quels débouchés selon les prépas ?

Les prépas MP, PC, et PSI donnent accès, via les grands concours (X, Mines-Ponts, CentraleSupélec, les concours communs polytechniques, e3a, TPE/EIVP, Mines-Télécom, …) à la quasi-totalité des écoles d’ingénieurs. Le nombre de places offertes dans chaque groupe de concours et école diffère cependant selon la voie d’origine :

    • La prépa MP: voie d’excellence, elle bénéficie de quotas de places plus importants dans les écoles les plus prestigieuses (Polytechnique, Centrale, Ponts et chaussée, Mines).

 

    • La prépa PC est une voie d’accès privilégiée aux écoles de chimie.

 

    • La prépa PSI est un choix pertinent pour ceux qui visent une école spécialisée dans les domaines de la physique (énergie, électronique, mécanique…).

 

    • La prépa PTdébouche sur un concours commun spécifique donnant accès à plus d’une centaine d’écoles ; grâce aux nombreuses places qui lui sont réservées, elle est la voie royale pour entrer aux Arts et métiers.

 

    • La prépa BCPSTouvre sur 3 concours qui donnent accès aux écoles vétérinaires ainsi qu’aux écoles spécialisées en agronomie, agroalimentaire, biologie et géologie.

 

 

Pourquoi choisir une CPGE ?

Il peut être intéressant de choisir une CPGE, où l’enseignement reste encore très théorique et général, plutôt qu’une prépa intégrée (c’est-à-dire deux années d’études postbac effectuées directement dans une école d’ingénieurs) si l’on souhaite :

    • Viser une grande école prestigieuse via les concours X, Mines ou CCP, qui donnent accès aux écoles les plus sélectives après une CPGE.

 

    • Se laisser encore du temps pour réfléchir avant de choisir une spécialité et de s’orienter par exemple vers une école d’informatique, de mécanique, de chimie en fonction de ses goûts et de ses résultats en prépa.

 

    • Acquérir une méthode de travail.

 

 

Comment choisir sa voie et/ou sa prépa ?

Pour bien choisir sa voie, mieux vaut :

    • Tenir compte de ses résultats mais aussi de ses goûts : à niveau égal, mieux vaut opter pour la voie qui favorise les matières que l’on préfère ; le plaisir est un moteur puissant !

 

    • Se renseigner sur les concours et les écoles accessibles selon les voies, affiner son projet professionnel.

 

    • Comparer la sélectivité des voies en fonction des concours et écoles visées : le pourcentage de places par rapport au nombre d’inscrits peut être plus ou moins favorable.

 

Pour choisir sa prépa, il faut :

    • Se renseigner sur l’ambiance de la prépa et aller aux journées portes ouvertes.

 

    • Faire des choix cohérents en fonction de son dossier, sans se censurer ni se surévaluer.

 

    • Anticiper la question des transports : la distance trajet-domicile doit être raisonnable.

 

    • Penser à la possibilité d’être interne, statut qui peut grandement faciliter les conditions de travail.

 

La meilleure prépa n’est pas forcément la plus prestigieuse mais celle où l’on pourra donner le meilleur de soi-même pour travailler et progresser !

Faut-il avoir peur de la prépa ?

Beaucoup d’élèves s’attendent à vivre un enfer en prépa et hésitent, voire préfèrent renoncer à se porter candidats.

Bien sûr, faire une prépa exige des sacrifices : il faut travailler beaucoup et la vie sociale et personnelle s’en trouve forcément limitée. L’esprit de compétition de certaines prépas peut être stressant et les premières notes, souvent très inférieures à celles du lycée, décourageantes.

Toutefois, une scolarité en CPGE est (le plus souvent) une expérience très enrichissante dont on garde de bons souvenirs, pour au moins une de ces raisons :

    • L’ambiance de la classe est le plus souvent conviviale et solidaire (surtout si vous êtes interne).

 

    • Les enseignants sont brillants, dévoués à la réussite de leurs étudiants et très disponibles.

 

    • On y acquiert une rigueur et des méthodes de travail qui seront utiles toute la vie.

 

    • On y suit des enseignements intellectuellement stimulants qui amènent à repousser ses limites et élargir ses horizons.

 

 

Quelles sont les particularités des écoles d’ingénieurs post-bac ?

Les écoles dites post-bac proposent généralement deux premières années théoriques, communément appelées prépa intégrée, avant l’entrée en cycle ingénieur à partir de la troisième année. La continuité naturelle lorsqu’un élève entre en école post-bac est qu’il suit tout son cursus dans l’établissement en question mais il lui est possible également de tenter des concours d’admission parallèles pour changer d’école en cours de cursus.

Il existe aussi des écoles ou universités organisées en réseau, proposant des cycles préparatoires communs (CPC) lors desquels les étudiants suivent pendant deux ans des enseignements généraux pour ensuite être affectés dans une des écoles du réseau, en fonction de leur classement.

Dans le cas de la prépa intégrée ou du cycle préparatoire commun, la scolarité s’organise donc classiquement en 2 + 3. Les trois dernières années correspondent au cycle ingénieur.

Les écoles d’ingénieurs post-bac sont de deux natures :

    • Les écoles généralistes qui dispensent les premières années un enseignement scientifique pluridisciplinaire à large spectre. L’étudiant a le temps d’approfondir son orientation en appréhendant par le biais des options et de ses stages son affinité avec les différentes disciplines. C’est à partir de la troisième année qu’il choisira une spécialité sectorielle ou fonctionnelle.

 

    • Les écoles spécialisées qui proposent dès l’entrée une dominante d’enseignement orientée vers une spécialité scientifique (informatique, aéronautique, développement durable, etc.). Ces écoles dispensent une formation scientifique généraliste de qualité mais approfondissent dès la première année un secteur en particulier. Elles sont destinées aux étudiants ayant dès le lycée une idée précise de leur projet professionnel et de leur préférence sectorielle.

 

 

Comment intégrer une école post-bac ?

Toutes les écoles d’ingénieurs post-bac recrutent par le biais de Parcoursup. Dans tous les cas seront étudiés :

    1. le dossier scolaire : les résultats (plus particulièrement dans les matières scientifiques), les appréciations des enseignants, et les notes du bac anticipé,

 

    1. la motivation du projet renseignée dans Parcoursup,

 

    1. la conformité du candidat avec les attendus de l’école.

 

À cette première sélection peuvent venir s’associer :

    1. Un concours écrit (épreuves scientifiques et parfois langues et français),

 

    1. et/ou un concours oral (généralement un entretien de motivation).

 

Pour connaître les modalités d’admission d’une école en particulier, se renseigner directement auprès de l’établissement ou en se rendant sur son site Internet.

Les écoles post-bac recrutant sur concours se regroupent souvent sous une même banque (en passant un même concours, on tente l’admission dans plusieurs écoles). Les écoles en concours propre (un concours pour une seule école) se raréfient.

Les plus grandes banques de concours Ingénieurs sont les suivantes :

Puissance Alpha, qui permet de se présenter à 17 écoles. Le concours comprend l’examen du dossier (les meilleurs dossiers, nommés « grands classés », sont dispensés des épreuves du concours et admis directement) et 4 épreuves écrites (mathématiques, sciences appliquées, anglais, connaissance verbale et linguistique).

Avenir, qui regroupe 7 écoles sur 15 campus. Le concours comprend l’examen du dossier (les meilleurs dossiers, nommés « grands classés », sont dispensés des épreuves du concours et admis directement) et 3 épreuves écrites (mathématiques, sciences, anglais).

Advance, qui permet de se présenter à 4 écoles. Le concours comprend l’examen du dossier (les meilleurs dossiers, nommés « grands classés », sont dispensés des épreuves du concours et admis directement) et 3 oraux de 30 minutes chacun en maths, anglais et entretien de synthèse et de motivation.

Geipi Polytech, qui permet de candidater à 34 écoles dont certaines plus destinées aux bacheliers technologiques, via deux concours : l’un à destination des élèves de STI2D et STL qui consiste en un entretien oral de motivation, l’autre pour les bacheliers de la voie générale qui propose soit un entretien de motivation pour les « grands classés » (élèves dont le dossier scolaire est jugé très solide), soit, pour tous les autres candidats, 2 épreuves écrites, l’une obligatoire (mathématiques) et l’autre au choix (physique-chimie ou NSI ou SI ou SVT).

Pour plus d’informations (détails sur les écoles, coefficients des épreuves, calendrier des concours, consultation des annales etc.), il faut se reporter aux différents sites des concours. Il est à noter qu’Acadomia propose une préparation à ces concours qui permet d’optimiser largement les chances d’y réussir.

Quels débouchés après une école d’ingénieurs ?

Un ingénieur sera amené à travailler dans la branche d’activité dans laquelle il se sera spécialisé durant son cursus et qu’il aura côtoyée grâce à ses stages. Il pourra donc intervenir dans différents secteurs (ex : pétrochimie, informatique, télécommunications, optique, etc.), mais aussi dans différents services (recherche et développement, conseil et expertise, production) selon ses affinités et les opportunités au moment de sa recherche d’emploi. Il pourra également travailler à l’étranger.

Un ingénieur peut exercer une grande variété de fonctions au sein de l’entreprise, les trois domaines les plus importants étant la recherche et le développement, la production et les fonctions commerciales. Un ingénieur exerce toujours des responsabilités hiérarchiques et budgétaires. En général, un ingénieur commence sa carrière par un poste technique avant d’évoluer vers des postes de management.

Les trois quarts des jeunes ingénieurs diplômés en 2020 ont trouvé leur premier emploi moins de deux mois après leur sortie de l’école, et souvent le contrat était signé avant l’obtention du diplôme.

Il occupe généralement des postes d’encadrement de projet et/ou de management.

Grâce au lien tissé avec le monde de l’entreprise, les écoles d’ingénieurs sont en capacité de dispenser des formations au plus près de la réalité du marché, ce qui a pour effet de favoriser le recrutement des diplômés. Ces écoles restent un tremplin indéniable vers l’emploi.

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