ElĂšves ensemble en cours Acadomia

Retour sur le 1er E-Forum de l’orientation Acadomia, Ă©dition 2020

Article publié le 17 novembre 2020 (mis à jour le 16 novembre 2023) - 0 commentaires
10 minutes
5 journées thématiques organisées sous forme de lives animés par des intervenants spécialistes des filiÚres postbac, des vidéos de décryptage sur l'orientation et les études pour tout savoir sur les filiÚres les plus demandées !

Un parcours d’informations pour accompagner les jeunes de la seconde Ă  la terminale Ă  prĂ©parer leur orientation !

La construction du projet d’études est un enjeu majeur pour les lycĂ©ens et leurs familles, Ă  la fois dans le choix de la filiĂšre d’études mais Ă©galement dans celui du type d’établissement et donc de pĂ©dagogie (universitĂ© , Ă©cole, prĂ©pa
). L’objectif de ce e-forum est de proposer aux jeunes de la seconde Ă  la terminale un parcours d’information et de les aider Ă  Ă©clairer leur choix de parcours universitaire et leur projet professionnel.

Effectivement, ne pas savoir pourquoi travailler au lycĂ©e parce que l’on    n’a   aucun    but     d’études    ou    de  mĂ©tier  rend souvent l’apprentissage et la rĂ©ussite scolaire compliquĂ©es 
 aidons donc nos jeunes Ă  chercher leur voie et donner un sens Ă  leur Ă©tudes en cours et Ă  venir ; leur Ă©panouissement personnel et leur insertion professionnelle sont en jeu.

Nos Ă©coles partenaires

L’orientation postbac

Facebook Live : Construire son projet d’orientation

Le tout premier live de notre e-forum de l’orientation Ă©tait consacrĂ© Ă  la construction du projet d’orientation. Pour rĂ©ussir Ă  trouver sa voie et ne pas s’y perdre dans la multitude de formations possibles, nos experts AurĂ©lie Poulin et Tony Laurino ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de prendre suffisamment de hauteur par rapport au sujet de l’orientation, d’avoir une vision d’ensemble avant de faire ses choix.

Pour cela, il faut adopter une démarche « en entonnoir » et procéder par étapes :

    • D’abord s’interroger sur soi, sur ses prĂ©fĂ©rences, ses goĂ»ts, sa personnalitĂ© (au besoin en ayant recours Ă  des outils, comme des tests de personnalitĂ©, ou en faisant appel Ă  un regard extĂ©rieur), afin dans un premier temps de dĂ©terminer les domaines professionnels qui pourraient convenir, c’est-Ă -dire dans lesquels on serait le plus susceptible de s’épanouir.

 

    • Ensuite entamer des recherches pour savoir quelles Ă©tudes postbac peuvent conduire aux domaines professionnels identifiĂ©s : ces recherches, elles aussi, doivent correspondre Ă  une dĂ©marche progressive, de plus en plus « pointue » : on peut commencer par explorer Internet, puis se renseigner dans son lycĂ©e, et enfin faire appel Ă  des professionnels de l’orientation.

 

    • Enfin, faire le choix des spĂ©cialitĂ©s permettant d’accĂ©der aux Ă©tudes postbac et aux domaines professionnels envisagĂ©s prĂ©alablement. Dans un premier temps, il est recommandĂ© de se rendre sur le site fr : ce site permet de simuler des combinaisons de spĂ©cialitĂ©s et de dĂ©couvrir les perspectives de formations et de mĂ©tiers qui leur sont liĂ©es. Les rĂ©sultats scolaires sont bien Ă©videmment Ă  prendre en compte pour le choix des spĂ©cialitĂ©s, dans la mesure oĂč elles sont dotĂ©es d’un trĂšs fort coefficient Ă  l’examen du baccalaurĂ©at.

 

Une fois le projet identifié, il faut aussi distinguer les principales filiÚres de formation afin de choisir celle qui conviendra à la fois le mieux à son projet et à sa personnalité. Il existe 5 principales filiÚres :

    • L’universitĂ©, qui propose des formations de 3 ans minimum (niveau licence) dans des multitudes de domaines. Pour envisager la fac, mieux vaut ne pas douter de ses capacitĂ©s d’autonomie et d’autodiscipline concernant le travail personnel et l’assiduitĂ© aux cours, et ĂȘtre attirĂ© par un enseignement essentiellement thĂ©orique ou abstrait.

 

    • Les prĂ©pas ou CPGE (classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles), formations sĂ©lectives en 2 ans qui prĂ©parent aux concours d’entrĂ©e des grandes Ă©coles (d’ingĂ©nieurs, de commerce, vĂ©tĂ©rinaires, etc.). Pour envisager la prĂ©pa, mieux vaut apprendre rapidement et disposer de solides capacitĂ©s de travail, apprĂ©cier un encadrement fort et faire preuve d’une assez bonne rĂ©sistance Ă  la pression et au stress.

 

    • Les BUT, Bachelors universitaires de technologie (anciennement DUT) qui, Ă  compter de la rentrĂ©e 2021, proposeront des parcours en 3 ans, pour accorder un diplĂŽme ayant le grade d’une licence. Comme les DUT auparavant, Les BUT s’adressent plutĂŽt Ă  des lycĂ©ens issus de la voie gĂ©nĂ©rale et comportent 24 mentions (les ex « spĂ©cialitĂ©s ») diffĂ©rentes. Pour envisager un BUT, mieux vaut vouloir se spĂ©cialiser rapidement dans un secteur professionnel et souhaiter une formation thĂ©orique mais aussi concrĂšte, avec des stages en entreprise voire en alternance.

 

    • Les BTS (brevets de technicien supĂ©rieur) se prĂ©parent en 2 ans au sein d’une section de technicien supĂ©rieur (STS) rattachĂ©e Ă  un lycĂ©e, public ou privĂ©, ou Ă  une Ă©cole spĂ©cialisĂ©e. Il existe plus de 110 spĂ©cialitĂ©s de BTS, rĂ©parties dans tous les domaines professionnels. Pour envisager un BTS, mieux vaut souhaiter une formation avant tout concrĂšte, avec de nombreux stages en entreprise voire en alternance, viser une insertion professionnelle rapide et prĂ©fĂ©rer un encadrement plus proche du lycĂ©e que de la fac.

 

    • Enfin, les Ă©coles spĂ©cialisĂ©es, Ă©tablissements publics ou privĂ©s qui proposent des formations professionnalisantes en 2 Ă  5 ans. L’admission y est toujours sĂ©lective. Il existe une multitude d’écoles, et dans de nombreux secteurs professionnels : architecture, arts, communication, paramĂ©dical, journalisme, commerce, social, etc. Pour envisager une Ă©cole spĂ©cialisĂ©e, mieux vaut avoir mĂ»rement rĂ©flĂ©chi Ă  son projet, les possibilitĂ©s de rĂ©orientation en cours de cursus Ă©tant parfois limitĂ©es voire inexistantes, et bien se renseigner au sujet de l’école visĂ©e (modalitĂ©s de recrutement, contenu et coĂ»t de la formation, valeur du diplĂŽme et insertion des diplĂŽmĂ©s, 
)

 

Et enfin, une fois le projet bien dĂ©terminĂ©, former ses vƓux sur Parcoursup !

    • De nombreuses questions ont Ă©tĂ© posĂ©es au sujet de la plateforme, car elle suscite souvent beaucoup d’interrogations voire d’inquiĂ©tudes. Pour les apaiser, le mieux est de ne pas attendre le dernier moment pour la dĂ©couvrir, d’autant qu’elle est riche en informations : chaque formation y est prĂ©sentĂ©e et indique les attendus (soit les spĂ©cialitĂ©s Ă©tudiĂ©es, les compĂ©tences, le niveau de rĂ©sultats
) requis pour ĂȘtre admis. Il ne faut donc pas hĂ©siter Ă  se rendre sur Parcoursup dĂšs la classe de premiĂšre ou de seconde, pour prendre connaissance de l’offre de formations en amont et faire un choix Ă©clairĂ© le moment venu.

 

En ce qui concerne la formation des vƓux sur Parcoursup, notre conseiller en orientation Tony Laurino a insistĂ© sur l’importance du projet de formation motivé : il s’agit de la lettre de motivation qui doit accompagner toute candidature. Elle est importante car elle peut faire la diffĂ©rence, en plus des notes et des apprĂ©ciations, dans certaines formations trĂšs demandĂ©es.

Pour en savoir plus sur la plateforme Parcoursup, (les dates, la formation des vƓux, les rĂ©ponses aux propositions) vous pouvez consulter ces autres articles de notre blog :

 

 

VidĂ©o dĂ©cryptage : Sources d’information et conseils pour l’orientation

Article de blog du jour : Orientation : Aucun parcours n’est dĂ©finitif, il est toujours possible de changer de voie

Médecine et Paramédical

Facebook Live :  Focus sur la filiÚre médecine et paramédical

Notre deuxiĂšme live Ă©tait consacrĂ© aux Ă©tudes mĂ©dicales et paramĂ©dicales et animĂ© par Elisa Leduc et notre expert invitĂ© Jean-Christophe Gout, enseignant en prĂ©pa mĂ©decine et responsable des formations prĂ©pas mĂ©dicales et paramĂ©dicales. Ont Ă©tĂ© successivement abordĂ©s l’offre de formation, le parcours universitaire ou scolaire selon les diffĂ©rentes filiĂšres abordĂ©es et enfin les prĂ©-requis pour favoriser l’admission puis la rĂ©ussite.

LES ÉTUDES DE MÉDECINE

LE POINT SUR LA RÉFORME DE MÉDECINE ET L’ACCÈS EN DEUXIÈME ANNÉE.

En effet, depuis la rentrĂ©e 2020, des changements de fond sont intervenus sur le dĂ©but de la formation aux Ă©tudes mĂ©dicales. Le but principal de cette rĂ©forme est de rĂ©soudre le problĂšme de l’important pourcentage d’échec en premiĂšre annĂ©e de mĂ©decine en facilitant la rĂ©orientation et de diversifier les profils des personnels soignants

LA PACES a donc disparu au profit de trois voies d’accĂšs Ă  la deuxiĂšme annĂ©e des Ă©tudes de santĂ© (DFG2 MMOPK) :

    • le PASS (Parcours d’accĂšs spĂ©cifique santĂ©). Cette annĂ©e, qui se suit exclusivement en facultĂ© de MĂ©decine, est la voie la plus proche de la feue PACES, avec quelques Ă©volutions :

 

    • L’étudiant doit choisir une mineure « hors santé » dans son programme afin de faciliter la rĂ©orientation en cas d’échec en fin de premiĂšre annĂ©e. Cette mineure est Ă  choisir dans une offre de formation proposĂ©e par l’universitĂ© et peut thĂ©oriquement correspondre Ă  n’importe quelle filiĂšre qu’il s’agisse de sciences humaines et sociales, de sport, de sciences fondamentales etc.

 

    • L’impossibilitĂ© de redoubler l’annĂ©e de PASS.

 

    • La Licence AccĂšs SantĂ© (L.AS). Il s’agit d’une licence classique portant principalement sur une majeure « hors santĂ© » (licence d’économie, de physique, de droit etc.). En complĂ©ment, une mineure « accĂšs santĂ© » apportera des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la passerelle en Ă©tudes mĂ©dicales.

 

Selon la cartographie des PASS et L.AS du ministĂšre de l’enseignement supĂ©rieur, 35 PASS et plus de 450 L.AS sont disponibles en France.

    • Les passerelles paramĂ©dicales. Les Ă©tudiants engagĂ©s dans une filiĂšre paramĂ©dicale (infirmier, podologue, psychomotricien etc.) pourront Ă©galement candidater en Ă©tudes de santĂ© aprĂšs avoir justifiĂ© d’au moins une annĂ©e postbac validĂ©e. A cette condition, ils pourront candidater en MMOP(K) pour une entrĂ©e en DFG2.

 

MalgrĂ© cette rĂ©forme, le dĂ©but des Ă©tudes de santĂ© Ă  proprement parler se fait toujours Ă  partir de la deuxiĂšme annĂ©e, qui constitue le dĂ©marrage du premier cycle : la premiĂšre annĂ©e sert donc avant tout Ă  sĂ©lectionner les Ă©tudiants et Ă  les distribuer dans les spĂ©cialitĂ©s MĂ©decine, MaĂŻeutique (Sage-Femme), Odontologie (Dentaire), Pharma ou KinĂ©sithĂ©rapie si l’universitĂ© propose cette derniĂšre.

Comment se dĂ©roule l’admission en 2e annĂ©e ?

Pour ĂȘtre admis en 2e annĂ©e, deux conditions sont Ă  rĂ©unir :

    • Avoir validĂ© son annĂ©e en obtenant la moyenne aux examens (soit 60 ECTS).

 

    • DĂ©poser son dossier de candidature en 2e annĂ©e.

 

Chaque dossier est Ă©tudiĂ© par le jury de la facultĂ©, qui a dĂ©fini les critĂšres d’admissibilité pour chaque filiĂšre.

Les Ă©tudiants de PASS ayant obtenu les meilleurs rĂ©sultats au vu de ces critĂšres sont admis directement. Les autres admissibles devront se prĂ©senter Ă  des Ă©preuves d’admission.

Contrairement au PASS, les meilleurs Ă©tudiants de L.AS ne peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un accĂšs automatique en deuxiĂšme annĂ©e et doivent rĂ©ussir des Ă©preuves d’admission. Ils sont libres de les passer quand ils le souhaitent durant leurs trois annĂ©es de licence. Environ 40% des places disponibles en DFG2 qui seront rĂ©servĂ©es aux Ă©tudiants de L.AS.

Quelle que soit la voie d’accĂšs, le nombre de tentatives pour accĂ©der en 2e annĂ©e est limitĂ© Ă  2.

PASS OU LAS, QUOI CHOISIR ET COMMENT ?

Le choix de l’une ou l’autre formation dĂ©pend Ă  la fois de son projet et de son profil : si on est sĂ»r de vouloir devenir mĂ©decin et qu’on a un solide niveau scientifique, mieux vaut choisir le PASS. Si on a davantage de doute, et moins de facilitĂ© au lycĂ©e avec les matiĂšres scientifiques, il peut ĂȘtre prĂ©fĂ©rable d’opter pour la LAS.

En ce qui concerne la PASS, les prétendants doivent donc :

    • Disposer de trĂšs bonnes connaissances et compĂ©tences scientifiques à la fin de la terminale, notamment en Physique, Chimie, Sciences de la vie et de la terre, MathĂ©matiques.

 

    • Disposer de trĂšs bonnes compĂ©tences en communication: en l’occurrence, il s’agit de savoir communiquer Ă  l’écrit et Ă  l’oral, et de se documenter dans une langue Ă©trangĂšre (surtout en anglais)

 

    • Disposer de trĂšs bonnes connaissances et compĂ©tences mĂ©thodologiques et comportementales : capacitĂ© d’apprentissage et de travail assidu sur la durĂ©e.

 

    • Disposer de qualitĂ©s d’engagement importantes compte tenu de la difficultĂ© du PASS et des filiĂšres de santĂ©

 

    • Disposer de qualitĂ©s humaines, d’empathie, de bienveillance et d’écoute : elles sont nĂ©cessaires dans toutes les professions mĂ©dicales

 

Les attendus en L.AS vont bien sĂ»r diffĂ©rer selon la majeure puisque c’est principalement Ă  cette derniĂšre qu’ils seront rattachĂ©s, 80% des enseignements de la L.AS portant sur cette majeure. Il faut donc en prendre connaissance avant candidature.

Pour la mineure, il faudra dĂ©velopper un peu les mĂȘmes compĂ©tences que pour les Ă©tudiants de PASS mĂȘme si on attend un niveau moins Ă©levĂ©. AcquĂ©rir ces compĂ©tences n’est pas juste utile Ă  rĂ©ussir le concours d’entrĂ©e en DFG2 mais permet surtout de suivre avec succĂšs la suite de ses Ă©tudes.

La sĂ©lectivitĂ© Ă  l’entrĂ©e en L.AS est tributaire de la majeure. Si vous optez pour STAPS ou Droit qui sont trĂšs convoitĂ©es, la sĂ©lection sera a priori plus difficile qu’en Licence de Bio ou Physique, bien que cela puisse diffĂ©rer d’une rĂ©gion Ă  l’autre.

LE PARCOURS D’ÉTUDES

Les Ă©tudes de santĂ© sont longues, on le sait ! Le diplĂŽme d’État nĂ©cessaire Ă  l’exercice de la mĂ©decine s’obtient en 9 ans pour un gĂ©nĂ©raliste et en 10 ou 12 ans pour un spĂ©cialiste. Toutefois, les Ă©tudiants sont amenĂ©s Ă  exercer bien plus tĂŽt dans leur cursus Ă  travers des stages d’abord, puis l’externat et enfin l’internat.

    • Le 1er cycle concerne la 2iĂšme et la 3iĂšme annĂ©e de mĂ©decine. Elles visent Ă  apporter les connaissances scientifiques nĂ©cessaires Ă  l’exercice d’une profession mĂ©dicale et Ă  Ă©tudier l’homme sain et l’homme malade. La pratique commence par un stage infirmier de 4 semaines puis sur les deux annĂ©es au moins 12 semaines de stage en milieu hospitalier. En fin de 3e annĂ©e, les Ă©tudiants obtiennent le DFGSM (diplĂŽme de formation gĂ©nĂ©rale en sciences mĂ©dicales), reconnu au niveau licence.

 

    • Le 2Ăšme cycle comprend les 4iĂšme, 5iĂšme et 6iĂšme annĂ©es : c’est l’externat pour acquĂ©rir une formation mĂ©dicale complĂšte. Elles s’articulent autour des pathologies, de leur thĂ©rapeutique et de leur prĂ©vention. La pratique clinique occupe alors de plus en plus de temps. Les externes sont Ă  la fois Ă©tudiants et salariĂ©s de l’hĂŽpital, Au moins 25 gardes sont Ă  effectuer au minimum sur les 3 ans et ont lieu principalement aux urgences.

 

À la fin de la 6e annĂ©e, les Ă©tudiants obtiennent le DFASM (diplĂŽme de formation approfondie en sciences mĂ©dicales), reconnu au niveau master.

    • A partir de la 7iĂšme annĂ©e, c’est l’internat, ou 3e Il dure 3 ans pour devenir gĂ©nĂ©raliste et de 4 Ă  6 ans pour les autres spĂ©cialitĂ©s (44 au total) L’internat de mĂ©decine est organisĂ© en trois temps : socle, approfondissement, consolidation. Les internes effectuent des stages semestriels, tout en conservant quelques enseignements thĂ©oriques. AprĂšs avoir validĂ© stages, enseignements et mĂ©moire, ils obtiennent le DE de docteur en mĂ©decine et le DES (diplĂŽme d’études spĂ©cialisĂ©es) de la discipline suivie. DĂšs lors ils peuvent exercer sans supervision.

 

Le paramédical

Le secteur du paramĂ©dical couvre plus d’une 20aine de spĂ©cialitĂ©s rĂ©parties en trois catĂ©gories : les mĂ©tiers du soin (aide-soignant, infirmier), ceux de la rĂ©Ă©ducation (ostĂ©opathe, orthophoniste, ergothĂ©rapeute
) et ceux de l’appareillage (audioprothĂ©siste, prothĂ©siste dentaire, opticien 
).

Toutes en ont en commun de pouvoir ĂȘtre exercĂ©es avec un DE (diplĂŽme d’état) obtenu gĂ©nĂ©ralement en Ă©cole ou institut ou un CC (certificat de capacitĂ©) dĂ©livrĂ© en universitĂ©.

Les cursus durent en gĂ©nĂ©ral 3 ans aprĂšs le baccalaurĂ©at mais certaines spĂ©cialitĂ©s rĂ©clament 4 ans comme pour le DU de manipulateur-kinĂ©sithĂ©rapeute ou 5 ans comme celui d’ostĂ©opathe ou de chiropracteur.

PrÚs de 2000 formations paramédicales forment à ces métiers sur tout le territoire.

Le programme des formations paramédicales

Formations professionnalisantes, pour chaque cursus paramĂ©dical, le programme est dĂ©fini par le ministĂšre de la SantĂ© ou le ministĂšre de l’Éducation nationale selon le diplĂŽme. Il est donc similaire, quel que soit l’établissement qui le dispense (institut, universitĂ©, Ă©coles).

Les formations sont Ă  la fois diplĂŽmantes et qualifiantes. L’objectif est d’enseigner un mĂ©tier aux Ă©tudiants afin qu’ils soient opĂ©rationnels dĂšs leur sortie de l’école. Un nombre certain de formations proposent mĂȘme la possibilitĂ© d’ĂȘtre suivies en apprentissage.

Chaque formation est composée à la fois de cours théoriques (français, maths, physique etc.) et de pratique par le biais des travaux dirigés, des projets tutorés, des stages en entreprise professionnalisants.

En plus de l’apprentissage mĂ©dical et technique, d’autres compĂ©tences sont nĂ©cessaires Ă  l’exercice de ces professionnels de santĂ© et se retrouvent au programme comme la communication, la psychologie, le dĂ©veloppement personnel et l’enseignement des langues.

Quel profil pour les formations paramédicales ?

Les prérequis diffÚrent selon les filiÚres paramédicales. Toutefois dans la majorité des cas, on va retrouver les attendus suivants :

    • Disposer d’un intĂ©rĂȘt pour les questions sanitaires et sociales

 

    • Disposer de qualitĂ©s humaines et (de) capacitĂ©s relationnelles

 

    • Avoir une bonne aptitude Ă  la dĂ©marche scientifique et (Ă  la) maĂźtrise des bases de l’arithmĂ©tique. Il est recommandĂ© de disposer d’un profil Ă  dominante scientifique (sauf pr l’orthophonie). D’abord en optant pour des spĂ©cialitĂ©s en bio, maths, et physique-chimie et en soignant l’assiduitĂ© et les notes dans ces disciplines. Mais ne nĂ©gligez pas le français qui sera aussi mesurĂ© dans le dossier et/ou par des Ă©preuves de concours. CĂŽtĂ© sĂ©rie technologique, le bac ST2S offre de bonnes chances de rĂ©ussite en paramĂ©dical, notamment dans les filiĂšres d’infirmier et de psychomotricitĂ©.

 

    • compĂ©tences organisationnelles et savoir ĂȘtre(rigueur, mĂ©thode, capacitĂ© Ă  s’organiser, autonomie de travail, crĂ©ativité )

 

Comment intégrer une formation paramédicale ?

Toutes les formations paramĂ©dicales sont prĂ©sentes sur Parcoursup. Tous les candidats Ă  ces filiĂšres doivent donc formuler des vƓux via la plateforme. Ils ont droit Ă  10 vƓux parmi lesquels ils ne peuvent choisir que 5 vƓux maximum par filiĂšre paramĂ©dicale. A cet Ă©gard il peut ĂȘtre judicieux de candidater pour des groupements d’écoles, ce qui permet de n’utiliser qu’un seul vƓu tout en prĂ©tendant Ă  plusieurs formations.

Les formations paramĂ©dicales sont trĂšs sĂ©lectives, essentiellement parce qu’elles attirent de trĂšs nombreux candidats, sĂ©duits par l’avenir radieux promis Ă  ces professions. Toutefois tenues par des numerus clausus, elles ne peuvent accueillir tous les prĂ©tendants et une sĂ©lection s’applique donc Ă  l’entrĂ©e.

Les BTS et DUT paramĂ©dicaux, comme AudioprothĂ©siste, DiĂ©tĂ©ticien, Opticien-lunetier ou Technicien de laboratoire, recrutent traditionnellement par Parcoursup, sur dossier (rĂ©sultats scolaires de PremiĂšre et Terminale, projet de formation motivĂ©, fiche Avenir
) et entretien, voire tests dans de rares cas.
Pour le reste, la situation est variable en 2020 selon les filiĂšres et les Ă©coles. Si certaines branches, comme les IFSI, ont abandonnĂ© le concours pour rejoindre Parcoursup et une sĂ©lection exclusivement sur dossier, de nombreuses formations conservent le concours. C’est le cas de certaines écoles d’ergothĂ©rapie et de certains IFP (Instituts de Formation en PsychomotricitĂ©) qui continueront Ă  proposer un concours Ă  leurs candidats au moins jusqu’en 2022-2023 (selon un arrĂȘtĂ© de janvier 2020).

Les autres Ă©coles (orthophonie, orthoptie, audioprothĂ©sistes notamment) prĂ©voient dĂ©sormais Ă  de rares exceptions une sĂ©lection sur examen d’aptitude, ou sur dossier et entretien.

Vidéo décryptage : La sélectivité en PASS

Articles de blog du jour :

Paramédical : des études attractives et sélectives

La nouvelle organisation des études de santé

Commerce et Communication

Facebook Live :  Focus sur la filiÚre commerce et communication

Notre troisiĂšme live Ă©tait consacrĂ© aux Ă©tudes de commerce et de communication et animĂ© par Elisabeth Laurent, ex directrice d’une Ă©cole de commerce, et notre experte invitĂ©e et Emmanuelle BARUCH, Directrice DĂ©veloppement et Communication du groupe EDH.

Les mĂ©tiers de la communication, qui se prĂ©parent dans des formations dĂ©diĂ©es, on n’apprend pas ces mĂ©tiers en Ă©cole de commerce, mĂȘme si des cours de communication peuvent y ĂȘtre dispensĂ©s.

À PROPOS DES ETUDES COMMERCE, DE GESTION ET DE MANAGEMENT

Il existe différentes filiÚres pour accéder aux métiers du commerce, de la gestion et du management : les BTS, les DUT (qui deviennent des BUT à la rentrée 2021, les écoles postbac et les CPGE.

Quelle que soit le type d’études choisi, les spĂ©cialitĂ©s Ă  privilĂ©gier en premiĂšre et en terminale pour faire des Ă©tudes en commerce – gestion sont :

    • MathĂ©matiques. SI cette spĂ©cialitĂ© n’est pas conservĂ©e en fin de premiĂšre, il faudra suivre l’option mathĂ©matiques complĂ©mentaire en terminale.

 

    • Sciences Ă©conomiques et sociales.

 

    • Histoire-gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques.

 

    • HumanitĂ©s, littĂ©rature et philosophie ou LittĂ©rature, langues et culture de l’AntiquitĂ©

 

    • Langues, littĂ©ratures et cultures Ă©trangĂšres.

 

LES BTS 

Le BTS (brevet de technicien supĂ©rieur) se prĂ©pare en 2 ans au sein d’une section de technicien supĂ©rieur (STS) rattachĂ©e Ă  un lycĂ©e, public ou privĂ©, ou Ă  une Ă©cole spĂ©cialisĂ©e.

Le BTS permet la poursuite d’études mais vise avant tout l’insertion professionnelle directe.

Il existe plusieurs spécialités de BTS liées au domaine professionnel du commerce et de la gestion, parmi lesquels :

    • Le BTS CI (Commerce International),

 

    • Le BTS MCO (Management Commercial OpĂ©rationnel), une spĂ©cialitĂ© trĂšs sĂ©lective

 

    • Le BTS NDRC (NĂ©gociation et Digitalisation de la Relation Client), ex BTS NRC – NĂ©gociation et Relation Client.

 

Les modes d’admission en BTS

Les BTS sont accessibles aux titulaires d’un bac professionnel (mĂ©tiers du commerce et de la vente), d’un bac STMG ou d’un bac gĂ©nĂ©ral. Des places sont rĂ©servĂ©es aux Ă©lĂšves de bac pro et techno ayant un trĂšs bon dossier et au moins une mention bien au bac.

Les demandes d’admission en BTS sont gĂ©rĂ©es par la plateforme Parcoursup : chaque Ă©tablissement sĂ©lectionne ses candidats sur dossier avec le bac (ou un niveau bac), en cohĂ©rence avec la spĂ©cialitĂ© choisie.

Pour une demande de BTS par apprentissage, il est conseillĂ© de formuler aussi une demande avec le statut scolaire car l’inscription n’est effective qu’une fois le contrat signĂ© avec un employeur.

Les dossiers des bacheliers professionnels et technologiques sont examinés en priorité. Dans chaque académie, un quota de places est désormais réservé aux bacheliers professionnels pour les spécialités cohérentes avec leur bac

À noter : les BTS Support Ă  l’action managĂ©riale et commerce international exigent la pratique de 2 langues vivantes.

Pour les spécialités rares ou trÚs demandés, les établissements peuvent procéder à des tests de niveau et/ou à un entretien de motivation.

Les attendus pour candidater en BTS sont généralement les suivants :

    • Disposer de compĂ©tences pour travailler en Ă©quipe

 

    • Disposer de capacitĂ©s d’organisation et d’autonomie

 

    • Disposer de compĂ©tences en matiĂšre de communication Ă©crite et orale

 

    • Disposer de compĂ©tences dans au moins deux langues vivantes Ă©trangĂšres

 

    • S’intĂ©resser au management des entreprises et Ă  leur environnement Ă©conomique et juridique

 

    • Disposer de compĂ©tences relationnelles propres aux mĂ©tiers des services et de la relation client

 

Les BUT (ex DUT)

À compter de la rentrĂ©e 2021, le DUT sera intĂ©grĂ© dans le BUT (Bachelor universitaire de technologie). Le BUT correspondra dĂ©sormais Ă  un parcours universitaire de technologie organisĂ© en 180 crĂ©dits (3 ans) prĂ©parĂ© dans les IUT. Les programmes des BUT et leurs attendus sont en cours d’Ă©laboration, mais les ex 24 spĂ©cialitĂ©s de DUT seront conservĂ©es.

La validation de la 2e annĂ©e de B.U.T. dĂ©livrera toujours le DUT (diplĂŽme Bac+2), et permettra une insertion professionnelle directe ou une poursuite d’études en licence professionnelle ou en Ă©cole de commerce, notamment.
Pour ĂȘtre admis en 3e annĂ©e de B.U.T., il faudra avoir validĂ© la 2e annĂ©e de B.U.T. AprĂšs un BUT, il est Ă©galement possible de poursuivre ses Ă©tudes Ă  l’universitĂ© ou en Ă©cole de commerce.

Les BUT liés au domaine professionnel du commerce et de la gestion sont les suivants :

    • Le BUT GEA (gestion des entreprises et des administrations)

 

    • Le BUT GACO (gestion administrative et commerciale des organisations)

 

    • Le BUT Techniques de commercialisation

 

Les modes d’admission en BUT 

Les BUT sont accessibles aux titulaires d’un bac gĂ©nĂ©ral ou d’un bac technologique STMG.

Les demandes d’admission en DUT sont gĂ©rĂ©es par la plateforme Parcoursup : chaque Ă©tablissement sĂ©lectionne ses candidats sur dossier avec le bac (ou un niveau bac), en cohĂ©rence avec la spĂ©cialitĂ© choisie.

Dans chaque acadĂ©mie, 50 % de places devraient ĂȘtre rĂ©servĂ©es aux bacheliers technologiques pour les BUT de spĂ©cialitĂ© proche.

Les compétences utiles pour candidater en BUT sont généralement les suivantes :

    • connaitre, mobiliser et utiliser les outils quantitatifs et les calculs fondamentaux (pourcentages, fractions, rĂšgles de proportionnalité ),

 

    • utiliser les fonctionnalitĂ©s de base des outils informatique et de bureautique : traitement de texte, tableur-grapheur, prĂ©sentation assistĂ©e


 

    • maĂźtriser une seconde langue vivante pour progresser durant la formation.

 

LES LICENCES ÉCO, ÉCO-GESTION, AES

Une licence se prĂ©pare en 3 ans Ă  l’universitĂ© et dĂ©bouche sur un diplĂŽme de niveau bac + 3. Elle offre notamment la perspective de poursuite d’Ă©tudes en master (bac +5) puis en doctorat (bac +8).

Il existe plusieurs spécialités de licences liées au domaine professionnel du commerce et de la gestion, parmi lesquelles :

    • La licence mention Ă©conomie

 

    • La licence mention Ă©conomie et gestion

 

    • La licence AES (administration Ă©conomique et sociale)

 

Les modes d’admission en licence 

Les licences sont accessibles aux titulaires d’un bac gĂ©nĂ©ral ou d’un bac technologique STMG. Les demandes d’admission en licence sont gĂ©rĂ©es par la plateforme Parcoursup. Si les licences ne sont pas des formations sĂ©lectives, il est nĂ©anmoins recommandĂ© de consulter attentivement les attendus de la licence envisagĂ©e pour estimer si celle-ci correspond vĂ©ritablement Ă  son profil comme Ă  ses compĂ©tences.

Par ailleurs, pour envisager un cursus Ă  la fac, mieux vaut :

    • Ne pas douter de ses capacitĂ©s d’autonomie et d’autodiscipline concernant le travail personnel et l’assiduitĂ© aux cours.

 

    • Être attirĂ© par un enseignement essentiellement thĂ©orique ou abstrait.

 

    • Être suffisamment Ă  l’aise Ă  l’écrit, savoir rĂ©diger et organiser ses idĂ©es clairement.

 

    • Avoir un but : mĂȘme si la fac laisse l’opportunitĂ© de mĂ»rir son projet professionnel, il est indispensable d’y avoir suffisamment rĂ©flĂ©chi avant de se lancer.

 

LES ÉCOLES DE COMMERCE-GESTION-MANAGEMENT 

Il existe deux types d’écoles de commerce :

    • Les Ă©coles post-bac qui comme leur nom l’indique recrute aprĂšs le bac : elles proposent des formations Bachelor 3 ans, des BBA (Bachelor in Business Administration) en 4 ans et pour les grandes Ă©coles, des grades de master en 5 ans.

 

    • Les Ă©coles post-prĂ©pa qui proposent une formation en 3 ans Ă  l’issue de la CPGE et les IAE (Instituts d’Administration des Entreprises), sortes d’écoles de commerce des universitĂ©s, qui recrutent sur sĂ©lection Ă  bac + 2,3 et 4.

 

En ce qui concerne les Ă©coles post-bac.

Les admissions se font sur concours.  Il existe plusieurs banques de concours – AccĂšs, SĂ©same, Pass, Passerelle bachelor, etc. – qui regroupent diffĂ©rentes Ă©coles et permettent de passer de mĂȘmes Ă©preuves Ă©crites mutualisĂ©es. Seuls les oraux sont propres Ă  chaque Ă©cole.  Les frais d’inscription aux concours vont de 75 Ă  250 €.

L’inscription Ă  un concours d’école de commerce passe par le portail Parcoursup : un concours Ă©quivaut Ă  un vƓu multiple. Chaque Ă©cole du concours correspond ensuite Ă  un sous-vƓu. Le nombre de ces sous-vƓux n’est pas limitĂ© et n’est pas dĂ©comptĂ© dans le maximum autorisĂ©.

Il est indispensable de se prĂ©parer Ă  ces concours :  les Ă©preuves Ă©crites sont dĂ©concertantes car les exercices proposĂ©s ne sont pas familiers aux lycĂ©ens Il s’agit donc de dĂ©couvrir et s’entrainer Ă  ces nouvelles Ă©preuves, pour pas ĂȘtre surpris le jour J.

Pour l’entretien de motivation, il faut prĂ©parer Ă  la fois le fond (prĂ©sentation de soi, son parcours, ses objectifs, le choix de telle Ă©cole) et la forme : l’aisance orale y compris gestuelle, comportement vis-Ă -vis des jurys


À PROPOS DES ÉTUDES COMMUNICATION

De bac+2 Ă  bac+5, formations courtes ou longues, Ă  l’universitĂ© ou en Ă©cole
 les cursus en communication sont nombreux, mais ne mĂšnent pas tous aux mĂȘmes mĂ©tiers ni aux mĂȘmes niveaux de qualification.

Les BTS et BUT

Le BUT Information-communication et le BTS Communication permettent, respectivement en 3 et 2 ans, d’accĂ©der aux mĂ©tiers de la communication.

    • Le BTSen communication est destinĂ© aux titulaires d’un Bac STMG ou gĂ©nĂ©ral. La majoritĂ© des Ă©tablissements recrutent sur dossier de candidature, qui doit contenir le plus souvent un CV, une lettre de motivation et des rĂ©sultats obtenus au baccalaurĂ©at.

 

    • Le BUT Information – Communication se dĂ©cline en 3 options : Communication des Organisations, Information NumĂ©rique dans les Organisations et MĂ©tiers du Livre et du Patrimoine. L’admission est sĂ©lective et se fait sur dossier via la plateforme Parcoursup.

 

Les écoles de communication 

Des Ă©coles de communication, Ă©tablissements privĂ©s, forment aussi Ă  la communication au marketing : EFAP, ISCOM, Audencia Sciences Com, Bachelor Communication et stratĂ©gies digitales Excelia 
 Ces Ă©coles recrutent de bac Ă  bac+3.

Les modes d’admissions en Ă©cole de communication

Les écoles recrutent leurs candidats :

    • Soit sur concours. L’inscription Ă  un concours d’école de communication se fait bien souvent hors Parcoursup. Chaque Ă©cole dispose d’un calendrier de concours avec des sessions d’examens presque tous les mois Ă  partir de dĂ©cembre. Frais d’inscription aux concours : de 75 Ă  150 € selon le concours prĂ©sentĂ©.

 

    • Soit sur dossier et entretien

 

En quoi consistent les concours ?

    • Des Ă©preuves Ă©crites : dissertation de français ou Ă©preuve de crĂ©ativitĂ©, QCM d’actualitĂ© et de culture gĂ©nĂ©rale et Ă©preuve d’anglais. Il est nĂ©cessaire de s’entrainer Ă  ces Ă©preuves inĂ©dites pour un lycĂ©e. Ne pas ĂȘtre surpris le jour J. Des annales existent dans chacune des Ă©coles

 

    • Des Ă©preuves orales : pour l’entretien de motivation, il faut prĂ©parer Ă  la fois le fond (prĂ©sentation de soi, son parcours, ses objectifs, le choix de telle Ă©cole) et la forme : l’aisance orale y compris gestuelle, comportement vis-Ă -vis des jurys


 

L’insertion professionnelle et les mĂ©tiers prĂ©parĂ©s 

    • 95% des diplĂŽmĂ©s trouvent un job dans les 6 mois de la fin de leur cursus

 

    • Il existe 3 familles de dĂ©bouchĂ©s : les annonceurs, les agences, les mĂ©dias et plus de 500 mĂ©tiers diffĂ©rents : marketing, relation presse/publique, digital, Ă©vĂšnementiel, influence, publicitĂ©, com audiovisuel, com interne/RH, com RSE, com culturelle, com du luxe, du sport, de la santé 

 

Vidéo décryptage : Sélectivité des écoles de commerce post-bac

Article de blog du jour :  Écoles de commerce, haut lieu d’apprentissage et d’épanouissement personnel

 Droit et Science PO

Facebook Live :  Focus sur la filiÚre droit et science po

Notre live du 19 novembre était consacré aux études de droit et de sciences politiques et animé par Aurélie Poulin et notre expert invité Mathieu Durand, enseignant dans nos prépas Sciences Po. 

LES ÉTUDES DE DROIT

Les licences et les doubles licences, premiĂšres Ă©tapes d’un parcours en droit.

La licence de droit, d’une durĂ©e de 3 ans, est la premiĂšre Ă©tape du parcours d’études. Elle offre la perspective de poursuite d’études en master puis en doctorat. Ce diplĂŽme ouvre Ă©galement l’accĂšs Ă  des concours de recrutement de la fonction publique ainsi qu’à des Ă©coles de commerce et de management.

Le dĂ©but de la formation (en L1 et L2) est le plus souvent commun, les enseignements se spĂ©cialisant progressivement Ă  partir de la L3. L’étudiant a ainsi la possibilitĂ© d’effectuer ses choix d’orientation et d’affiner son projet professionnel Ă  plusieurs moments de son cursus.

Certaines facs de droit proposent toutefois des parcours spécialisés (et souvent sélectifs) dÚs la L1, axés par exemple sur :

    • une branche particuliĂšre du droit (droit europĂ©en),

 

    • une finalitĂ© professionnelle (carriĂšres publiques, juriste d’entreprise),

 

    • l’étude d’une autre discipline (langue Ă©trangĂšre, gestion
).

 

Elles peuvent aussi organiser des doubles licences conduisant Ă  la dĂ©livrance de deux diplĂŽmes de licence. Il existe les mentions suivantes : droit-Ă©conomie, droit-gestion, droit-histoire, droit-histoire de l’art et archĂ©ologie, droit-LEA, droit-sciences politiques.

SĂ©lectifs Ă  l’entrĂ©e, ces doubles cursus donnent lieu Ă  deux fois plus d’heures de cours et de travail. Les diplĂŽmĂ©s d’une double licence bĂ©nĂ©ficient d’un choix de poursuite d’études plus large et prĂ©sentent un profil plus intĂ©ressant pour leurs futurs recruteurs.

Comment intégrer une licence de droit ?

Les licences de droit sont accessibles aux titulaires d’un bac gĂ©nĂ©ral ou d’un bac technologique, STMG de prĂ©fĂ©rence. Les demandes d’admission en licence sont gĂ©rĂ©es par la plateforme Parcoursup.

Les universités ont la possibilité de choisir les candidats dont le profil leur semble le plus en adéquation avec le contenu de la licence visée. Certaines universités proposent aux bacheliers technologiques, STMG notamment, de faire une année de mise à niveau en français, en culture générale et en méthodologie, pour augmenter leurs chances de réussite en licence.

Quels sont les attendus et les spécialités recommandées pour une licence de droit ?

Pour envisager des études de droit, les spécialités recommandées en 1re et en terminale sont les suivantes :

    • Les sciences Ă©conomiques et sociales,

 

    • Langues,

 

    • Histoire-gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques,

 

    • LittĂ©rature, langues et cultures de l’AntiquitĂ©,

 

    • HumanitĂ©s, littĂ©rature et philosophie.

 

Les attendus sont généralement les suivants :

    • Avoir suivi le module « DĂ©couverte du droit ». Il s’agit d’un outil informatif et pĂ©dagogique mis Ă  disposition des candidats qui, grĂące Ă  lui, peuvent avoir un premier aperçu de l’adĂ©quation de leur profil Ă  un parcours en licence de droit. Une attestation tĂ©lĂ©chargeable certifiant le suivi de ce module sera Ă  joindre au dossier de candidature,

 

    • MaĂźtriser la langue française,

 

    • Comprendre, analyser et synthĂ©tiser un texte,

 

    • Argumenter et raisonner sur des concepts,

 

    • Être autonome et organisĂ©,

 

    • MaĂźtriser une ou plusieurs langues Ă©trangĂšres,

 

    • S’intĂ©resser aux questions historiques, sociĂ©tales et politiques.

 

Certaines formations ajoutent Ă©galement des attendus propres Ă  leur Ă©tablissement pour spĂ©cifier les critĂšres de sĂ©lection. Car si le nombre de candidats ayant postulĂ© est plus important que la capacitĂ© d’accueil, les formations choisiront en prioritĂ© les futurs Ă©tudiants qui rĂ©pondent Ă  toutes ces exigences.

Que fait-on en licence de droit ?

L’objectif gĂ©nĂ©ral de la licence de droit est l’acquisition d’une culture juridique gĂ©nĂ©rale commune et d’une mĂ©thodologie propre aux juristes (dissertation juridique, commentaire d’arrĂȘt, cas pratique
).

Un Ă©tudiant doit, en fin de licence, maĂźtriser les mĂ©canismes juridiques fondamentaux et ĂȘtre en mesure de rĂ©soudre des problĂšmes juridiques de niveau intermĂ©diaire.

Le contenu exact des enseignements diffÚre selon les facultés. Toutefois, de façon générale :

    • La 1re annĂ©e initie aux bases du droit public (les relations entre l’État, les collectivitĂ©s publiques et les particuliers) et du droit privĂ© (les rapports entre particuliers, sociĂ©tĂ©s commerciales).

 

    • En 2e annĂ©e, les matiĂšres plus « techniques » font leur apparition : droit administratif, droit des obligations, finances publiques


 

    • La 3e annĂ©e Ă©tend les enseignements au droit du travail, au droit des sociĂ©tĂ©s notamment. Elle permet par ailleurs d’amorcer une spĂ©cialisation par le biais de parcours ou d’options.

 

Il s’agit par ailleurs d’apprendre Ă  comprendre et commenter un texte juridique, Ă  lire un arrĂȘt, Ă  rĂ©soudre des cas concrets et Ă  argumenter. Les travaux dirigĂ©s facilitent la mise en pratique de ces enseignements thĂ©oriques, en complĂ©ment des cours en amphithĂ©Ăątre.

Droit public ou droit privé ?

Plus on progresse dans son parcours, plus on se spĂ©cialise dans une branche particuliĂšre du droit. Il faut d’abord trancher entre le droit public (qui mĂšne normalement aux concours administratifs) et le droit privĂ© (pour travailler en entreprise ou en cabinet). Ces deux branches se divisent en d’autres catĂ©gories du droit, qui donnent lieu Ă  une multiplicitĂ© de spĂ©cialisations (et donc de formations).

Quels métiers aprÚs des études de droit ?

Le droit mĂšne Ă  tout, ou presque : les Ă©tudes de droit ont des dĂ©bouchĂ©s trĂšs vastes et conduisent Ă  des professions extrĂȘmement diverses. Voici les principaux secteurs et les exemples de mĂ©tiers :

    • Les carriĂšres juridiques et judiciaires : magistrat, avocat, notaire, huissier, greffier


 

    • Le conseil et le service juridique aux entreprises : juriste d’entreprise, avocat fiscaliste, secrĂ©taire juridique


 

    • La fonction publique non judiciaire : attachĂ© territorial, lieutenant et commissaire de police, directeur d’établissement sanitaire et social


 

    • Les mĂ©tiers non juridiques en entreprise : gestionnaire de patrimoine, chargĂ© des ressources humaines, nĂ©gociateur immobilier


 

Il est Ă  noter que certains mĂ©tiers nĂ©cessitent un complĂ©ment de formation et souvent une sĂ©lection : avocat, fonctionnaire, huissier, secrĂ©taire juridique, 
 

LES ÉTUDES DE SCIENCES POLITIQUES

Science Po Paris et les 9 IEP – instituts d’études politiques – de rĂ©gion (Ă  Aix, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes, St-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse) proposent des formations en 5 ans menant Ă  des masters ou des diplĂŽmes valant grade de master.

Les IEP sont principalement destinĂ©s aux Ă©lĂšves de la filiĂšre gĂ©nĂ©rale, quelle qu’elle soit. Hormis Ă  Bordeaux, les portes en restent ouvertes aux bacheliers technologiques, voire professionnels.

Comment intégrer un IEP ?

Il existe plusieurs concours différents :

    • Le concours commun « rĂ©seau ScPo » permet de candidater en mĂȘme temps Ă  7 IEP (Aix, Lille, Lyon, Rennes, St-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse) et propose un total de 1 200 places environ.

 

Le concours, qui ne comprend ni examen de dossier ni entretien oral, est composé de 3 épreuves écrites :

    • Une dissertation de questions contemporaines de 3 h, fondĂ©e sur un programme thĂ©matique annuel.

 

    • Une dissertation d’histoire de 3 h, fondĂ©e sur un programme annuel.

 

    • Une Ă©preuve de langue vivante d’1 h 30.

 

L’admission dans tel ou tel IEP se fait d’aprĂšs le rang de classement et les prĂ©fĂ©rences du candidat. L’inscription au concours a lieu sur Parcoursup.

    • Le concours Sciences Po Paris. Les modes d’admission changent Ă  compter de cette annĂ©e. L’évaluation est dĂ©sormais fondĂ©e sur :

 

    • l’examen du dossier Parcoursup de chaque candidat, qui comprend les notes obtenues au baccalaurĂ©at, la performance acadĂ©mique et la trajectoire du candidat, ainsi que trois exercices Ă©crits oĂč le candidat expose ses activitĂ©s et centres d’intĂ©rĂȘt, dĂ©fend sa motivation et son choix pour Sciences Po et propose un essai personnel.

 

    • Un oral d’admission pour les candidats dont le dossier est retenu.

 

    • Le concours de l’IEP Bordeaux se dĂ©roule en deux temps :

 

    • L’évaluation du dossier Parcoursup des candidats qui comprend les bulletins scolaires, la fiche Avenir, la copie d’un devoir sur table notĂ© en français, philosophie, histoire-gĂ©ographie ou enseignement de spĂ©cialitĂ©, la rubrique « activitĂ©s et centres d’intĂ©rĂȘt », le projet de formation motivĂ©.

 

    • Pour les candidats dont le dossier est retenu, un entretien oral de 20 minutes visant Ă  identifier la motivation du candidat, son intĂ©rĂȘt pour les disciplines enseignĂ©es Ă  Sciences Po Bordeaux, sa capacitĂ© d’argumentation et de conviction, sa personnalitĂ© et ses centres d’intĂ©rĂȘt.

 

    • Le concours de l’IEP Grenoble ne comprend pas d’oral d’admission mais se compose de 2 Ă©preuves Ă©crites : une Ă©preuve de 4 h sur un ouvrage d’histoire contemporaine (une Ɠuvre au programme chaque annĂ©e) et une Ă©preuve de langue vivante d’1 h.

 

Quels sont les attendus et les spécialités recommandées pour intégrer un IEP ?

Pour envisager des études en IEP, les spécialités recommandées en 1re et en terminale sont les suivantes :

    • histoire-gĂ©o, gĂ©opolitique et sciences politiques,

 

    • sciences Ă©conomiques et sociales ou humanitĂ©s,

 

    • littĂ©rature et philosophie,

 

    • langues, littĂ©ratures et cultures Ă©trangĂšres.

 

Les IEP recrutent des Ă©lĂšves excellents sur le plan acadĂ©mique, dotĂ©s d’une bonne culture gĂ©nĂ©rale, de solides connaissances mĂ©thodologiques (dissertation, synthĂšse
) et d’une bonne expression, orale comme Ă©crite. Ils recherchent des jeunes ouverts sur le monde, intĂ©ressĂ©s par son actualitĂ© et capables de l’analyser.

Les activitĂ©s, engagements, expĂ©riences personnelles peuvent Ă©galement traduire cette curiositĂ© et faire la diffĂ©rence. D’autant que les instituts cherchent Ă  diversifier au maximum les profils. Enfin, la motivation doit ĂȘtre claire, le projet professionnel cohĂ©rent.

Comment se déroule la scolarité en IEP ?

Les IEP ont chacun leurs spécificités mais présentent de nombreux points communs :

    • Tous proposent une formation pluridisciplinaire fondĂ©e sur l’enseignement des sciences politiques, de l’histoire, du droit, des langues vivantes, de l’économie et des relations internationales.

 

    • Dans chaque Ă©tablissement, les Ă©tudes s’articulent en 2 cycles :

 

 

    • Le premier cycle, de 3 ans, consiste en une formation gĂ©nĂ©raliste et, le plus largement, de tronc commun.

 

    • Le cycle master, de 2 ans, est consacrĂ© Ă  la spĂ©cialisation et Ă  la professionnalisation.

 

 

    • Tous les Ă©tudiants, quel que soit l’IEP, passent obligatoirement leur 3e annĂ©e – 2e pour Bordeaux et Grenoble – Ă  l’étranger. Cette annĂ©e de mobilitĂ© prend la forme d’une annĂ©e d’études dans une universitĂ© partenaire et/ou d’un stage dans une entreprise, une administration ou une association Ă  l’étranger.

 

    • Les deux annĂ©es de master sont conçues comme une professionnalisation progressive ; l’intervention de nombreux professionnels et les stages obligatoires prĂ©parent Ă  l’entrĂ©e directe dans le monde du travail.

 

    • Pour valider chaque annĂ©e de formation, les Ă©tudiants doivent obtenir 60 crĂ©dits. Cette validation repose sur des notes de contrĂŽle continu et des notes de contrĂŽle final, des examens Ă©tant organisĂ©s en fin de semestre.

 

Quels secteurs et quels métiers aprÚs un IEP ?

Si l’on regarde en dĂ©tail la situation actuelle des diplĂŽmĂ©s sortis de Sciences Po Paris en 2012 : 65 % travaillent dans le secteur privĂ©, 28 % dans le secteur public et 7 % dans une organisation internationale ou au sein des institutions europĂ©ennes.

Les IEP ont eux-mĂȘmes dĂ©fini le panorama de leurs dĂ©bouchĂ©s professionnels, regroupĂ©s dans les 6 secteurs de mĂ©tiers suivants :

    • Action et administration publiques : mĂ©tiers des trois fonctions publiques (de l’État, territoriale et hospitaliĂšre), commissaire de police, magistrat, attachĂ© territorial, directeur d’établissement sanitaire et social, inspecteur des douanes, directeur des finances publiques, attachĂ© parlementaire, expert en politiques publiques, etc.

 

    • Affaires europĂ©ennes, internationales et stratĂ©giques : lobbyiste, chargĂ© de projets europĂ©ens, fonctionnaire europĂ©en, chargĂ© de coopĂ©ration transfrontaliĂšre, directeur dĂ©veloppement durable, etc.

 

    • Culture, communication, mĂ©dias : grand reporter, journaliste, chargĂ© de communication, web analyst, directeur d’institutions culturelles, etc.

 

    • Expertise, recherche, enseignement : enseignant-chercheur, auditeur financier, chargĂ© de ressources humaines, chargĂ© de mission et d’études, expert en Ă©valuation, consultant, etc.

 

    • Management, Ă©conomie, entreprises : crĂ©ateur d’entreprise, chef de produit, juriste d’affaires, avocat, directeur gĂ©nĂ©ral des services, directeur des ressources humaines, etc.

 

    • Risque, santĂ©, social : attachĂ© humanitaire, directeur d’hĂŽpital, cadre des institutions sociales, responsable risque dans des sociĂ©tĂ©s d’assurance, consultant dĂ©fense et sĂ©curitĂ©, etc.

 

Vidéo décryptage : La sélectivité IEP en post-bac

Article de blog du jour :  Le droit, des Ă©tudes qui ne ressemblent Ă  rien d’autre !

Les Ă©tudes d’ingĂ©nieurs

Facebook Live :  les Ă©tudes d’ingĂ©nieurs

L’ultime live de notre semaine e-forum de l’orientation Ă©tait consacrĂ© aux Ă©tudes en Ă©cole d’ingĂ©nieurs et animĂ© par Élisa Leduc et notre expert invitĂ© François Henry, Enseignant de Maths et Informatique et ayant lui-mĂȘme suivi des Ă©tudes d’ingĂ©nieurs.

Qu’est-ce qu’une grande Ă©cole d’ingĂ©nieurs ?

Une grande Ă©cole d’ingĂ©nieurs propose un cursus diplĂŽmant au niveau master et permet d’intĂ©grer le marchĂ© de l’emploi avec le titre d’ingĂ©nieur. En effet, en France, les formations d’ingĂ©nieurs proposĂ©es par les grandes Ă©coles sont accrĂ©ditĂ©es par la Commission des Titres d’IngĂ©nieurs, un organisme indĂ©pendant chargĂ© d’habiliter toutes les formations d’ingĂ©nieurs nationales.

Comment se passe l’enseignement en Ă©cole d’ingĂ©nieurs ?

Les 2 premiĂšres annĂ©es du cursus en 5 ans consistent en une formation gĂ©nĂ©raliste (sauf pour les Ă©coles postbac spĂ©cialisĂ©es) qui peut avoir lieu en Ă©cole post-bac, en classe prĂ©pa, ou encore en licence ou en BUT (ex DUT). À l’issue de ces deux ans, l’étudiant rejoint le cycle ingĂ©nieurs, soit par le contrĂŽle continu s’il est dĂ©jĂ  en prĂ©pa intĂ©grĂ©e dans une Ă©cole post-bac et qu’il y poursuit sa scolaritĂ©, soit par le biais d’une sĂ©lection (concours et/ou dossier) s’il intĂšgre une Ă©cole au niveau Bac+3 aprĂšs deux annĂ©es dans un prĂ©cĂ©dent cursus.

Dans une Ă©cole d’ingĂ©nieurs, le plus souvent :

    • La premiĂšre annĂ©e est un tronc commun qui permet d’approfondir les sciences de base et de se familiariser avec les rĂ©alitĂ©s professionnelles (stages et projets).

 

    • La deuxiĂšme annĂ©e est tournĂ©e vers les sciences de l’ingĂ©nieur et l’international (possibilitĂ© ou obligation de semestre(s) ou de stage(s) Ă  l’étranger).

 

    • La troisiĂšme annĂ©e est consacrĂ©e Ă  la spĂ©cialisation dans un secteur, une fonction (recherche, qualité ) et Ă  la personnalisation du parcours (options, enseignements au choix
)

 

    • La quatriĂšme et la cinquiĂšme annĂ©e correspondent Ă  un approfondissement des connaissances et compĂ©tences sur les spĂ©cialitĂ©s suivies et Ă  une prĂ©paration Ă  l’entrĂ©e sur le marchĂ© de l’emploi.

 

Le programme prĂ©cis des enseignements dĂ©pend de l’orientation (gĂ©nĂ©raliste ou spĂ©cialisĂ©e) de l’école. Les formations gĂ©nĂ©ralistes sont gĂ©nĂ©ralement plus cotĂ©es (cf. Polytechnique et Centrale) et permettent d’accĂ©der Ă  tous les secteurs professionnels et toutes les fonctions de l’entreprise.

Attention ! L’obtention du titre d’ingĂ©nieur est souvent conditionnĂ©e en fin de cursus par l’obtention d’un bon score au TOEIC (Test of English for International Communication) ou Ă  un autre test officiel. Il faut donc prendre cet Ă©lĂ©ment en compte et travailler suffisamment l’anglais tout au long de son parcours !

Sur quels critÚres choisir son école ?

Les principaux critÚres à prendre en compte sont les suivants :

    • La reconnaissance du diplĂŽme en France et Ă  l’étranger ;

 

    • La sĂ©lectivitĂ© du concours d’entrĂ©e (on peut consulter pour s’en faire une idĂ©e les statistiques des concours) ;

 

    • Les spĂ©cialitĂ©s proposĂ©es (mais aussi les contenus des enseignements, les options et spĂ©cialisations possibles, etc.) ;

 

    • Les partenariats mis en place par l’école (avec des universitĂ©s Ă©trangĂšres ou des entreprises locales) ;

 

    • La durĂ©e totale des expĂ©riences professionnelles et internationales acquises Ă  la fin du cursus ;

 

    • Le taux d’insertion professionnelle et les dĂ©bouchĂ©s ;

 

    • Le bien-ĂȘtre et l’équilibre de l’étudiant, en prenant en compte l’éloignement d’avec la famille, qui peut ĂȘtre difficile Ă  vivre pour certains, l’attractivitĂ© de la ville hĂŽte, etc.

 

 

Par quelles voies peut-on intĂ©grer une Ă©cole d’ingĂ©nieurs ?

Il existe 2 voies principales pour intĂ©grer une Ă©cole d’ingĂ©nieurs :

    • Les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles (CPGE). Pour les bacheliers gĂ©nĂ©raux, il existe 5 spĂ©cialitĂ©s scientifiques de CPGE Ă  l’issue de la terminale. AprĂšs les deux annĂ©es de prĂ©pa, l’étudiant passe les concours d’entrĂ©e aux grandes Ă©coles d’ingĂ©nieurs pour rejoindre leur cycle ingĂ©nieur.

 

    • Les concours « postbac ». La plupart des Ă©coles d’ingĂ©nieurs postbac recrutent via des concours communs : un mĂȘme concours permet donc de candidater Ă  de nombreuses Ă©coles en mĂȘme temps. Il en existe plusieurs, et parmi les plus en vue les concours Advance, Avenir , Puissance Alpha et GEIPI Polytech.

 

Les deux modes d’accĂšs ci-dessus sont de loin les plus courants. Les voies d’accĂšs ci-dessous sont dites « parallĂšles ». D’aprĂšs une enquĂȘte de la ConfĂ©rence des grandes Ă©coles (CGE), prĂšs de 20 % des Ă©tudiants en Ă©cole d’ingĂ©nieurs sont issus des voies parallĂšles, soit aprĂšs un DUT, BTS, prĂ©pa ATS ou une formation L2-L3.

    • L’université : il est possible d’intĂ©grer une Ă©cole d’ingĂ©nieurs Ă  la suite de deux ou trois annĂ©es de licence scientifique (mathĂ©matiques, physique, biologie, etc.) par l’une des voies d’admission parallĂšles proposĂ©es : le concours Pass’IngĂ©nieur permet par exemple Ă  des candidats ayant validĂ© 120 crĂ©dits ECTS, soit un niveau licence 2, de concourir pour 27 Ă©coles diffĂ©rentes. Pour les admissions parallĂšles, lĂ  encore la sĂ©lection s’applique par concours et/ou par analyse du dossier universitaire.

 

    • Les BTS et BUT (ex DUT): plusieurs concours passerelle Ă  bac + 2 sont accessibles aux diplĂŽmĂ©s de ces formations, Ă  condition que la spĂ©cialitĂ© de leur formation initiale corresponde Ă  celle de l’école visĂ©e.

 

Les titulaires d’un BTSA, BTS ou DUT scientifique peuvent Ă©galement intĂ©grer une prĂ©pa ATS (Adaptation Technicien SupĂ©rieur), classe prĂ©paratoire d’une durĂ©e d’un an pour se prĂ©parer Ă  des concours spĂ©cifiques. 

Quelles CPGE sont accessibles aprĂšs un bac gĂ©nĂ©ral et comment y ĂȘtre admis ?

AprÚs un bac général, il existe 5 voies au choix en CPGE.

    • La prĂ©pa MPSI (mathĂ©matiques, physique, sciences de l’ingĂ©nieur)

 

C’est la voie la plus « matheuse » et aussi celle qui attire, avec la prĂ©pa PCSI, le plus grand nombre de candidats. Les matiĂšres principales sont donc les mathĂ©matiques et la physique. En 2e annĂ©e, les Ă©lĂšves de MPSI accĂšdent, selon l’option choisie en cours de premiĂšre annĂ©e, Ă  l’une des voies suivantes :

    • La prĂ©pa MP (mathĂ©matiques-physique) ou MP*

 

    • La prĂ©pa PSI (physique-sciences de l’ingĂ©nieur) ou PSI*

 

   Spécialités recommandées en terminale : mathématiques + physique-chimie + option maths expertes.

    • La prĂ©pa PCSI (physique, chimie, sciences de l’ingĂ©nieur)

 

Voie moins abstraite que MPSI, les travaux pratiques et dirigĂ©s y tiennent une place plus importante, ainsi que l’enseignement de la physique et de la chimie. Elle s’adresse donc aux Ă©lĂšves qui prĂ©fĂšrent l’expĂ©rimentation scientifique Ă  l’abstraction. En 2e annĂ©e, les Ă©lĂšves de PCSI accĂšdent, selon l’option choisie en cours de premiĂšre annĂ©e, aux voies suivantes :

    • La prĂ©pa PC (physique-chimie) ou PC*

 

    • La prĂ©pa PSI (physique-sciences de l’ingĂ©nieur) ou PSI*

 

   Spécialités recommandées en terminale : physique-chimie + maths ou SI et option maths complémentaires.

    • La prĂ©pa PTSI (physique, technologie, sciences de l’ingĂ©nieur)

 

Il s’agit de la voie oĂč l’enseignement des sciences de l’ingĂ©nieur est le plus important. Elle est plutĂŽt destinĂ©e aux Ă©lĂšves qui prĂ©fĂšrent le concret et sont intĂ©ressĂ©s par l’étude et la crĂ©ation de systĂšmes industriels dans les domaines de la mĂ©canique et de l’électronique. En 2e annĂ©e, les Ă©lĂšves de PTSI accĂšdent, selon l’option choisie en cours de premiĂšre annĂ©e, aux voies suivantes :

    • La prĂ©pa PT (physique-technologie) ou PT*

 

    • La prĂ©pa PSI (physique-sciences de l’ingĂ©nieur) ou PSI*

 

     Spécialités recommandées en terminale : physique-chimie + maths ou SI et option maths complémentaires.

    • La prĂ©pa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre)

 

AppelĂ©e aussi prĂ©pa « bio-vĂ©to », elle s’adresse aux Ă©lĂšves qui sont Ă  l’aise avec l’ensemble des matiĂšres scientifiques et ont un goĂ»t plus marquĂ© pour les SVT. En 1re annĂ©e, les matiĂšres principales sont les mathĂ©matiques et les SVT, Ă  raison de 8 h par semaine pour chacune de ces disciplines. En 2e annĂ©e, les Ă©lĂšves poursuivent leur scolaritĂ© en prĂ©pa BCPST.

Spécialités recommandées en terminale : SVT + physique-chimie ou mathématiques.

    • À partir de 2021, la prĂ©pa MPI (mathĂ©matiques, physique et informatique), destinĂ©e aux bacheliers gĂ©nĂ©raux qui souhaiteront recevoir un enseignement renforcĂ© en informatique (6 h par semaine).

 

Spécialités recommandées en terminale : mathématiques + NSI.

N.B. : Les classes prĂ©pas MP*, PC*, PT* et PSI* dites « étoiles » ou « étoilĂ©es » accueillent les meilleurs Ă©lĂšves de 1re annĂ©e pour les prĂ©parer aux concours d’entrĂ©e des Ă©coles les plus cotĂ©es.

L’admission se fait sur dossier via la procĂ©dure Parcoursup. Dans chaque Ă©tablissement, une commission constituĂ©e des professeurs de la voie demandĂ©e examine les rĂ©sultats et les apprĂ©ciations du candidat sur les annĂ©es de premiĂšre et de terminale. Des critĂšres de sĂ©lection plus prĂ©cis peuvent figurer sur la fiche de prĂ©sentation Parcoursup de la formation visĂ©e.

Quels débouchés selon les prépas ?

– Les prĂ©pas MP, PC, et PSI donnent accĂšs, via les grands concours (X, Mines-Ponts, CentraleSupĂ©lec, les concours communs polytechniques, e3a, TPE/EIVP, Mines-TĂ©lĂ©com, 
) Ă  la quasi-totalitĂ© des Ă©coles d’ingĂ©nieurs. Le nombre de places offertes dans chaque groupe de concours et Ă©cole diffĂšre cependant selon la voie d’origine :

    • La prĂ©pa MP : voie d’excellence, elle bĂ©nĂ©ficie de quotas de places plus importants dans les Ă©coles les plus prestigieuses (Polytechnique, Centrale, Ponts et chaussĂ©e, Mines).

 

    • La prĂ©pa PC est une voie d’accĂšs privilĂ©giĂ©e aux Ă©coles de chimie.

 

    • La prĂ©pa PSI est un choix pertinent pour ceux qui visent une Ă©cole spĂ©cialisĂ©e dans les domaines de la physique (Ă©nergie, Ă©lectronique, mĂ©canique
).

 

– La prĂ©pa PT dĂ©bouche sur un concours commun spĂ©cifique donnant accĂšs Ă  plus d’une centaine d’écoles ; grĂące aux nombreuses places qui lui sont rĂ©servĂ©es, elle est la voie royale pour entrer aux Arts et mĂ©tiers.

– La prĂ©pa BCPST ouvre sur 3 concours qui donnent accĂšs aux Ă©coles vĂ©tĂ©rinaires ainsi qu’aux Ă©coles spĂ©cialisĂ©es en agronomie, agroalimentaire, biologie et gĂ©ologie.

Pourquoi choisir une CPGE ?

Il peut ĂȘtre intĂ©ressant de choisir une CPGE, oĂč l’enseignement reste encore trĂšs thĂ©orique et gĂ©nĂ©ral, plutĂŽt qu’une prĂ©pa intĂ©grĂ©e (c’est-Ă -dire deux annĂ©es d’études postbac effectuĂ©es directement dans une Ă©cole d’ingĂ©nieurs) si l’on souhaite :

    • Viser une grande Ă©cole prestigieuse via les concours X, Mines ou CCP, qui donnent accĂšs aux Ă©coles les plus sĂ©lectives aprĂšs une CPGE.

 

    • Se laisser encore du temps pour rĂ©flĂ©chir avant de choisir une spĂ©cialitĂ© et de s’orienter par exemple vers une Ă©cole d’informatique, de mĂ©canique, de chimie en fonction de ses goĂ»ts et de ses rĂ©sultats en prĂ©pa.

 

    • AcquĂ©rir une mĂ©thode de travail.

 

Comment choisir sa voie et/ou sa prépa ?

Pour bien choisir sa voie, mieux vaut :

    • Tenir compte de ses rĂ©sultats mais aussi de ses goĂ»ts : Ă  niveau Ă©gal, mieux vaut opter pour la voie qui favorise les matiĂšres que l’on prĂ©fĂšre ; le plaisir est un moteur puissant !

 

    • Se renseigner sur les concours et les Ă©coles accessibles selon les voies, affiner son projet professionnel.

 

    •  Comparer la sĂ©lectivitĂ© des voies en fonction des concours et Ă©coles visĂ©es : le pourcentage de places par rapport au nombre d’inscrits peut ĂȘtre plus ou moins favorable.

 

    • Pour choisir sa prĂ©pa, il faut :

 

    • Se renseigner sur l’ambiance de la prĂ©pa et aller aux journĂ©es portes ouvertes.

 

    • Faire des choix cohĂ©rents en fonction de son dossier, sans se censurer ni se surĂ©valuer.

 

    • Anticiper la question des transports : la distance trajet-domicile doit ĂȘtre raisonnable.

 

    • Penser Ă  la possibilitĂ© d’ĂȘtre interne, statut qui peut grandement faciliter les conditions de travail.

 

La meilleure prĂ©pa n’est pas forcĂ©ment la plus prestigieuse mais celle oĂč l’on pourra donner le meilleur de soi-mĂȘme pour travailler et progresser ! 

Faut-il avoir peur de la prépa ?

Beaucoup d’élĂšves s’attendent Ă  vivre un enfer en prĂ©pa et hĂ©sitent, voire prĂ©fĂšrent renoncer Ă  se porter candidats.

Bien sĂ»r, faire une prĂ©pa exige des sacrifices : il faut travailler beaucoup et la vie sociale et personnelle s’en trouve forcĂ©ment limitĂ©e. L’esprit de compĂ©tition de certaines prĂ©pas peut ĂȘtre stressant et les premiĂšres notes, souvent trĂšs infĂ©rieures Ă  celles du lycĂ©e, dĂ©courageantes.

Toutefois, une scolarité en CPGE est (le plus souvent) une expérience trÚs enrichissante dont on garde de bons souvenirs, pour au moins une de ces raisons :

    • L’ambiance de la classe est le plus souvent conviviale et solidaire (surtout si vous ĂȘtes interne).

 

    • Les enseignants sont brillants, dĂ©vouĂ©s Ă  la rĂ©ussite de leurs Ă©tudiants et trĂšs disponibles.

 

    • On y acquiert une rigueur et des mĂ©thodes de travail qui seront utiles toute la vie.

 

    • On y suit des enseignements intellectuellement stimulants qui amĂšnent Ă  repousser ses limites et Ă©largir ses horizons.

 

Quelles sont les particularitĂ©s des Ă©coles d’ingĂ©nieurs postbac ?

Les Ă©coles dites postbac proposent gĂ©nĂ©ralement deux premiĂšres annĂ©es thĂ©oriques, communĂ©ment appelĂ©es prĂ©pa intĂ©grĂ©e, avant l’entrĂ©e en cycle ingĂ©nieur Ă  partir de la troisiĂšme annĂ©e. La continuitĂ© naturelle lorsqu’un Ă©lĂšve entre en Ă©cole postbac est qu’il suit tout son cursus dans l’établissement en question mais il lui est possible Ă©galement de tenter des concours d’admission parallĂšles pour changer d’école en cours de cursus.

Il existe aussi des Ă©coles ou universitĂ©s organisĂ©es en rĂ©seau, proposant des cycles prĂ©paratoires communs (CPC) lors desquels les Ă©tudiants suivent pendant deux ans des enseignements gĂ©nĂ©raux pour ensuite ĂȘtre affectĂ©s dans une des Ă©coles du rĂ©seau, en fonction de leur classement.

Dans le cas de la prĂ©pa intĂ©grĂ©e ou du cycle prĂ©paratoire commun, la scolaritĂ© s’organise donc classiquement en 2 + 3. Les trois derniĂšres annĂ©es correspondent au cycle ingĂ©nieur.

Les Ă©coles d’ingĂ©nieurs postbac sont de deux natures :

    • les Ă©coles gĂ©nĂ©ralistes qui dispensent les premiĂšres annĂ©es un enseignement scientifique pluridisciplinaire Ă  large spectre. L’étudiant a le temps d’approfondir son orientation en apprĂ©hendant par le biais des options et de ses stages son affinitĂ© avec les diffĂ©rentes disciplines. C’est Ă  partir de la troisiĂšme annĂ©e qu’il choisira une spĂ©cialitĂ© sectorielle ou fonctionnelle.

 

    • les Ă©coles spĂ©cialisĂ©es qui proposent dĂšs l’entrĂ©e une dominante d’enseignement orientĂ©e vers une spĂ©cialitĂ© scientifique (informatique, aĂ©ronautique, dĂ©veloppement durable, etc.). Ces Ă©coles dispensent une formation scientifique gĂ©nĂ©raliste de qualitĂ© mais approfondissent dĂšs la premiĂšre annĂ©e un secteur en particulier. Elles sont destinĂ©es aux Ă©tudiants ayant dĂšs le lycĂ©e une idĂ©e prĂ©cise de leur projet professionnel et de leur prĂ©fĂ©rence sectorielle.

 

Comment intégrer une école postbac ?

Toutes les Ă©coles d’ingĂ©nieurs postbac recrutent par le biais de Parcoursup. Dans tous les cas seront Ă©tudiĂ©s :

    • le dossier scolaire : les rĂ©sultats (plus particuliĂšrement dans les matiĂšres scientifiques), les apprĂ©ciations des enseignants, et les notes du bac anticipĂ©,

 

    • la motivation du projet renseignĂ©e dans Parcoursup,

 

    • la conformitĂ© du candidat avec les attendus de l’école.

 

À cette premiĂšre sĂ©lection peuvent venir s’associer :

    • un concours Ă©crit (Ă©preuves scientifiques et parfois langues et français),

 

    • et/ou un concours oral (gĂ©nĂ©ralement un entretien de motivation).

 

Pour connaĂźtre les modalitĂ©s d’admission d’une Ă©cole en particulier, se renseigner directement auprĂšs de l’établissement ou en se rendant sur son site Internet.

Les Ă©coles postbac recrutant sur concours se regroupent souvent sous une mĂȘme banque (en passant un mĂȘme concours, on tente l’admission dans plusieurs Ă©coles). Les Ă©coles en concours propre (un concours pour une seule Ă©cole) se rarĂ©fient.

Les plus grandes banques de concours Ingénieurs sont les suivantes :

    • Puissance Alpha, qui permet de se prĂ©senter Ă  15 Ă©coles. Le concours comprend l’examen du dossier (les meilleurs dossiers, nommĂ©s « grands classĂ©s », sont dispensĂ©s des Ă©preuves du concours et admis directement) et 4 Ă©preuves Ă©crites (mathĂ©matiques, sciences appliquĂ©es, anglais, connaissance verbale et linguistique).

 

    • Avenir, qui regroupe 7 Ă©coles. Le concours comprend l’examen du dossier (les meilleurs dossiers, nommĂ©s « grands classĂ©s », sont dispensĂ©s des Ă©preuves du concours et admis directement) et 3 Ă©preuves Ă©crites (mathĂ©matiques, sciences, anglais).

 

    • Advance, qui permet de se prĂ©senter Ă  4 Ă©coles. Le concours comprend l’examen du dossier (les meilleurs dossiers, nommĂ©s « grands classĂ©s », sont dispensĂ©s des Ă©preuves du concours et admis directement) et 3 oraux de 30 minutes chacun en maths, anglais et entretien de synthĂšse et de motivation.

 

    • Geipi Polytech, qui permet de candidater Ă  34 Ă©coles dont certaines plus destinĂ©es aux bacheliers technologiques, via deux concours : l’un Ă  destination des Ă©lĂšves de STI2D et STL qui consiste en un entretien oral de motivation, l’autre pour les bacheliers de la voie gĂ©nĂ©rale qui propose soit un entretien de motivation pour les « grands classĂ©s » (Ă©lĂšves dont le dossier scolaire est jugĂ© trĂšs solide), soit, pour tous les autres candidats, 2 Ă©preuves Ă©crites, l’une obligatoire (mathĂ©matiques) et l’autre au choix (physique-chimie ou NSI ou SI ou SVT).

 

Pour plus d’informations (dĂ©tails sur les Ă©coles, coefficients des Ă©preuves, calendrier des concours, consultation des annales etc.), il faut se reporter aux diffĂ©rents sites des concours. Il est Ă  noter qu’Acadomia propose une prĂ©paration Ă  ces concours qui permet d’optimiser largement les chances d’y rĂ©ussir.

Quels dĂ©bouchĂ©s aprĂšs une Ă©cole d’ingĂ©nieurs ?

Un ingĂ©nieur sera amenĂ© Ă  travailler dans la branche d’activitĂ© dans laquelle il se sera spĂ©cialisĂ© durant son cursus et qu’il aura cĂŽtoyĂ©e grĂące Ă  ses stages. Il pourra donc intervenir dans diffĂ©rents secteurs (ex : pĂ©trochimie, informatique, tĂ©lĂ©communications, optique, etc.), mais aussi dans diffĂ©rents services (recherche et dĂ©veloppement, conseil et expertise, production) selon ses affinitĂ©s et les opportunitĂ©s au moment de sa recherche d’emploi. Il pourra Ă©galement travailler Ă  l’étranger.

Il occupe gĂ©nĂ©ralement des postes d’encadrement de projet et/ou de management.

GrĂące au lien tissĂ© avec le monde de l’entreprise, les Ă©coles d’ingĂ©nieurs sont en capacitĂ© de dispenser des formations au plus prĂšs de la rĂ©alitĂ© du marchĂ©, ce qui a pour effet de favoriser le recrutement des diplĂŽmĂ©s. Ces Ă©coles restent un tremplin indĂ©niable vers l’emploi. L’enquĂȘte Insertion publiĂ©e en 2018 par la ConfĂ©rence des grandes Ă©coles annonce que 90 % des diplĂŽmĂ©s d’écoles d’ingĂ©nieurs trouvent un emploi dans l’annĂ©e qui suit leur sortie d’école (62 % avant mĂȘme la fin de leur cursus) et le plus souvent en CDI.

Le mĂ©tier est rĂ©munĂ©rateur puisque le salaire moyen d’embauche pour les jeunes diplĂŽmĂ©s est de 33 353 € bruts annuels hors primes.

VidĂ©o dĂ©cryptage : La sĂ©lectivitĂ© en Ă©cole d’ingĂ©nieurs en post-bac

Article de blog du jour :  Écoles d’ingĂ©nieurs : l’innovation pĂ©dagogique dans la pĂ©dagogie de l’innovation

Cet article vous a intĂ©ressĂ© ?
Laissez-nous un commentaire